Vitamine D et virus?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D3 and COVID-19 Outcomes: An Umbrella Review of Systematic Reviews and Meta-Analyses
by Fausto Petrelli Antioxidants 2023, 12(2), 247;

Background: The immune system (innate and adaptive) is influenced by vitamin D3, which affects gene expression and inflammatory pathways. An umbrella review was conducted to evaluate the power and accuracy of data connecting vitamin D3 to the outcomes of COVID-19 infection and to appraise the proof provided by published meta-analyses.

Methods: MEDLINE, Embase, and the Cochrane Library were searched from database inception to 31 May 2022. Meta-analyses of prospective or retrospective observational studies and randomized trials were included. Evidence of association was graded according to the established criteria: strong, highly suggestive, suggestive, weak, or not significant.

Results: From 74 publications, 27 meta-analyses described five associations between vitamin D3 levels and supplementation and COVID-19 outcomes. Low levels of vitamin D3 were significantly associated with severity (highly suggestive evidence; OR = 1.97 [95% CI, 1.55–2.51], p < 0.01; I2 = 77%, p < 0.01) and mortality risk due to COVID-19 disease (OR = 1.83 [95% CI, 1.55–2.16], p < 0.01; I2 = 50%, p < 0.01). Vitamin D3 supplementation, after a diagnosis of COVID-19 infection, was associated with significantly reduced infection severity (e.g., ICU admission) and mortality.

Conclusions: This umbrella review of the available evidence suggests that insufficient vitamin D3 may increase COVID-19 infection risk, severity, and mortality, in addition to showing a highly suggestive association between vitamin D3 supplementation and reduced severity and mortality among infected patients.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Résultats de la vitamine D3 et de la COVID-19 : un examen général des examens systématiques et des méta-analyses
par Fausto Petrelli Antioxydants 2023, 12(2), 247 ;

Contexte : Le système immunitaire (inné et adaptatif) est influencé par la vitamine D3, qui affecte l'expression des gènes et les voies inflammatoires. Une revue générale a été menée pour évaluer la puissance et l'exactitude des données reliant la vitamine D3 aux résultats de l'infection au COVID-19 et pour évaluer les preuves fournies par les méta-analyses publiées.

Méthodes : MEDLINE, Embase et la Cochrane Library ont été consultés depuis la création de la base de données jusqu'au 31 mai 2022. Des méta-analyses d'études observationnelles prospectives ou rétrospectives et d'essais randomisés ont été incluses. Les preuves d'association ont été classées selon les critères établis : forte, très suggestive, suggestive, faible ou non significative.

Résultats : À partir de 74 publications, 27 méta-analyses ont décrit cinq associations entre les niveaux de vitamine D3 et la supplémentation et les résultats du COVID-19. De faibles niveaux de vitamine D3 étaient significativement associés à la gravité (preuves hautement évocatrices ; OR = 1,97 [IC à 95 %, 1,55–2,51], p < 0,01 ; I2 = 77 %, p < 0,01) et au risque de mortalité dû à la maladie COVID-19 (OR = 1,83 [IC 95 %, 1,55–2,16], p < 0,01 ; I2 = 50 %, p < 0,01). La supplémentation en vitamine D3, après un diagnostic d'infection au COVID-19, a été associée à une réduction significative de la gravité de l'infection (par exemple, admission aux soins intensifs) et de la mortalité.

Conclusions : Cette revue générale des preuves disponibles suggère qu'une quantité insuffisante de vitamine D3 peut augmenter le risque, la gravité et la mortalité de l'infection par la COVID-19, en plus de montrer une association très suggestive entre la supplémentation en vitamine D3 et la réduction de la gravité et de la mortalité chez les patients infectés.

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin D Deficiency Prevalence in Hospitalized Patients with COVID-19 Significantly Decreased during the Pandemic in Slovakia from 2020 to 2022 which was Associated with Decreasing Mortality
by Juraj Smaha Nutrients 2023, 15(5), 1132;

The coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic has led to changes in lifestyle, which could influence vitamin D status on a population level. The purpose of our study was to compare 25-hydroxyvitamin D (25[OH]D) levels in patients hospitalized because of severe COVID-19 during two waves of the pandemic (2020/21 vs. 2021/22). A total of 101 patients from the 2021/22 wave were compared with 101 sex- and age-matched subjects from the 2020/21 wave. Patients from both groups were hospitalized during the winter season from 1 December to 28 February. Men and women were analyzed together and separately. The mean 25(OH)D concentration increased from 17.8 ± 9.7 ng/mL to 25.2 ± 12.6 ng/mL between waves. The prevalence of vitamin D deficiency (<20 ng/mL) decreased from 82% to 54%. The prevalence of adequate serum 25(OH)D concentration (>30 ng/mL) increased from 10% to 34% (p < 0.0001). The proportion of patients with a history of vitamin D supplementation increased from 18% to 44% (p < 0.0001). Low serum 25(OH)D concentration was independently associated with mortality after adjusting for age and sex for the whole cohort of patients (p < 0.0001). The prevalence of inadequate vitamin D status in hospitalized patients with COVID-19 in Slovakia decreased significantly, probably due to a higher rate of vitamin D supplementation during the COVID-19 pandemic.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La prévalence de la carence en vitamine D chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 a considérablement diminué pendant la pandémie en Slovaquie de 2020 à 2022, ce qui a été associé à une diminution de la mortalité
par Juraj Smaha Nutrients 2023, 15(5), 1132;

La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a entraîné des changements de mode de vie, ce qui pourrait influencer le statut en vitamine D au niveau de la population. Le but de notre étude était de comparer les niveaux de 25-hydroxyvitamine D (25[OH]D) chez des patients hospitalisés en raison d'un COVID-19 sévère au cours de deux vagues de la pandémie (2020/21 vs 2021/22). Un total de 101 patients de la vague 2021/22 ont été comparés à 101 sujets appariés selon le sexe et l'âge de la vague 2020/21. Les patients des deux groupes ont été hospitalisés pendant la saison hivernale du 1er décembre au 28 février. Hommes et femmes ont été analysés ensemble et séparément. La concentration moyenne de 25(OH)D est passée de 17,8 ± 9,7 ng/mL à 25,2 ± 12,6 ng/mL entre les vagues. La prévalence de la carence en vitamine D (<20 ng/mL) a diminué de 82 % à 54 %. La prévalence d'une concentration sérique adéquate de 25(OH)D (>30 ng/mL) est passée de 10 % à 34 % (p < 0,0001). La proportion de patients ayant des antécédents de supplémentation en vitamine D est passée de 18 % à 44 % (p < 0,0001). Une faible concentration sérique de 25(OH)D était indépendamment associée à la mortalité après ajustement sur l'âge et le sexe pour l'ensemble de la cohorte de patients (p < 0,0001). La prévalence d'un statut inadéquat en vitamine D chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 en Slovaquie a considérablement diminué, probablement en raison d'un taux plus élevé de supplémentation en vitamine D pendant la pandémie de COVID-19.

[Nutrimuscle-Conseils]

25 Hydroxyvitamin D Serum Concentration and COVID-19 Severity and Outcome—A Retrospective Survey in a Romanian Hospital
by Adriana Topan Nutrients 2023, 15(5), 1227;

Interest in the immunomodulatory function of vitamin D has grown since the COVID-19 pandemic started. Our study investigated the possible association between vitamin D deficiency and COVID-19 severity, intensive care needs, and mortality in patients hospitalized with COVID-19. A prospective cohort study was performed on 2342 COVID-19 hospitalized patients between April 2020 and May 2022 in a Romanian tertiary hospital for infectious diseases. A multivariate generalized linear model for binary data was fit with dependent variables: severe/critical form of COVID-19, intensive care need, and fatal outcome as a function of vitamin D deficiency, controlling for age, comorbidities, and vaccination status. More than half of the patients (50.9%) were classified with vitamin D deficiency based on a serum concentration of less than 20 ng/mL. There was a negative association between vitamin D and age.

Vitamin D-deficient patients presented with more cardiovascular, neurological, and pulmonary diseases, as well as diabetes, and cancer. In multivariate logistic regression models, vitamin D-deficient patients had higher odds of severe/critical forms of COVID-19 [OR = 1.23 (95% CI 1.03–1.47), p = 0.023] and higher odds of death [OR = 1.49 (95% CI 1.06–2.08), p = 0.02].

Vitamin D deficiency was associated with disease severity and death outcome in hospitalized COVID-19 patients.

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Traduction de l'étude

25 Concentration sérique d'hydroxyvitamine D et gravité et résultat du COVID-19 - Une enquête rétrospective dans un hôpital roumain
par Adriana Topan Nutrients 2023, 15(5), 1227 ;

L'intérêt pour la fonction immunomodulatrice de la vitamine D s'est accru depuis le début de la pandémie de COVID-19. Notre étude a examiné l'association possible entre la carence en vitamine D et la gravité du COVID-19, les besoins en soins intensifs et la mortalité chez les patients hospitalisés avec le COVID-19. Une étude de cohorte prospective a été réalisée sur 2342 patients hospitalisés COVID-19 entre avril 2020 et mai 2022 dans un hôpital tertiaire roumain pour maladies infectieuses. Un modèle linéaire généralisé multivarié pour les données binaires a été ajusté avec des variables dépendantes : forme grave/critique de COVID-19, besoin de soins intensifs et issue fatale en fonction de la carence en vitamine D, en tenant compte de l'âge, des comorbidités et du statut vaccinal. Plus de la moitié des patients (50,9 %) ont été classés avec une carence en vitamine D sur la base d'une concentration sérique inférieure à 20 ng/mL. Il y avait une association négative entre la vitamine D et l'âge.

Les patients carencés en vitamine D présentaient davantage de maladies cardiovasculaires, neurologiques et pulmonaires, ainsi que le diabète et le cancer. Dans les modèles de régression logistique multivariée, les patients carencés en vitamine D avaient un risque plus élevé de formes graves/critiques de COVID-19 [OR = 1,23 (IC à 95 % 1,03–1,47), p = 0,023] et un risque de décès plus élevé [OR = 1,49 ( IC à 95 % 1,06–2,08), p = 0,02].

La carence en vitamine D était associée à la gravité de la maladie et au décès des patients hospitalisés atteints de COVID-19.

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Genomic or Non-Genomic? A Question about the Pleiotropic Roles of Vitamin D in Inflammatory-Based Diseases
by Michael F. Holick Nutrients 2023, 15(3), 767;

Vitamin D (vit D) is widely known for its role in calcium metabolism and its importance for the bone system. However, various studies have revealed a myriad of extra-skeletal functions, including cell differentiation and proliferation, antibacterial, antioxidant, immunomodulatory, and anti-inflammatory properties in various cells and tissues.

Vit D mediates its function via regulation of gene expression by binding to its receptor (VDR) which is expressed in almost all cells within the body. This review summarizes the pleiotropic effects of vit D, emphasizing its anti-inflammatory effect on different organ systems. It also provides a comprehensive overview of the genetic and epigenetic effects of vit D and VDR on the expression of genes pertaining to immunity and anti-inflammation. We speculate that in the context of inflammation, vit D and its receptor VDR might fulfill their roles as gene regulators through not only direct gene regulation but also through epigenetic mechanisms.

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Traduction de l'étude

Génomique ou non génomique ? Une question sur les rôles pléiotropiques de la vitamine D dans les maladies inflammatoires
par Michael F. Holick Nutrients 2023, 15(3), 767 ;

La vitamine D (vit D) est largement connue pour son rôle dans le métabolisme du calcium et son importance pour le système osseux. Cependant, diverses études ont révélé une myriade de fonctions extra-squelettiques, notamment la différenciation et la prolifération cellulaires, des propriétés antibactériennes, antioxydantes, immunomodulatrices et anti-inflammatoires dans diverses cellules et tissus.

La vitamine D médie sa fonction via la régulation de l'expression génique en se liant à son récepteur (VDR) qui est exprimé dans presque toutes les cellules du corps. Cette revue résume les effets pléiotropes de la vitamine D, en mettant l'accent sur son effet anti-inflammatoire sur différents systèmes d'organes. Il fournit également un aperçu complet des effets génétiques et épigénétiques de la vit D et du VDR sur l'expression des gènes relatifs à l'immunité et à l'anti-inflammation. Nous supposons que dans le contexte de l'inflammation, la vit D et son récepteur VDR pourraient remplir leur rôle de régulateurs géniques non seulement par la régulation directe des gènes, mais également par des mécanismes épigénétiques.

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The benefits of Vitamin D in the COVID-19 pandemic: biochemical and immunological mechanisms
Hadis Musavi Archives of Physiology and Biochemistry The Journal of Metabolic Diseases Volume 129, 2023 - Issue 2 Pages 354-362

In December 2019, a new infectious complication called CoronaVirus Infectious Disease-19, briefly COVID-19, caused by SARS-COV-2, is identified in Wuhan, China. It spread all over the world and became a pandemic. In many individuals who had suffered SARS-COV-2 infection, cytokine storm starts through cytokine overproduction and leads to Acute Respiratory Syndrome (ARS), organ failure, and death. According to the obtained evidence, Vitamin D (VitD) enhances the ACE2/Ang(1–7)/MasR pathway activity, and it also reduces cytokine storms and the ARS risk. Therefore, VitD intake may be beneficial for patients with SARS-COV-2 infection exposed to cytokine storm but do not suffer hypotension. In the present review, we have explained the effects of VitD on the renin-angiotensin system (RAS) function and angiotensin-converting enzyme2 (ACE2) expression. Furthermore, we have reviewed the biochemical and immunological effects of VitD on immune function in the underlying diseases and its role in the COVID-19 pandemic.

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Traduction de l'étude

Les bienfaits de la vitamine D dans la pandémie de COVID-19 : mécanismes biochimiques et immunologiques
Hadis Musavi Archives of Physiology and Biochemistry Le Journal des maladies métaboliques Volume 129, 2023 - Numéro 2 Pages 354-362

En décembre 2019, une nouvelle complication infectieuse appelée CoronaVirus Infectious Disease-19, brièvement COVID-19, causée par le SRAS-COV-2, est identifiée à Wuhan, en Chine. Elle s'est propagée dans le monde entier et est devenue une pandémie. Chez de nombreuses personnes qui ont souffert d'une infection par le SRAS-COV-2, la tempête de cytokines commence par une surproduction de cytokines et conduit au syndrome respiratoire aigu (SRA), à une défaillance d'organe et à la mort. Selon les preuves obtenues, la vitamine D (VitD) améliore l'activité de la voie ACE2/Ang(1–7)/MasR et réduit également les tempêtes de cytokines et le risque de SRA. Par conséquent, l'apport de VitD peut être bénéfique pour les patients infectés par le SRAS-COV-2 exposés à une tempête de cytokines mais ne souffrant pas d'hypotension. Dans la présente revue, nous avons expliqué les effets de VitD sur la fonction du système rénine-angiotensine (RAS) et l'expression de l'enzyme de conversion de l'angiotensine2 (ACE2). De plus, nous avons passé en revue les effets biochimiques et immunologiques de VitD sur la fonction immunitaire dans les maladies sous-jacentes et son rôle dans la pandémie de COVID-19.

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Serum 25-Hydroxy Vitamin D Levels in Children with Acute Respiratory Infections Caused by Respiratory Virus or Atypical Pathogen Infection
by Lu Kuang Nutrients 2023, 15(6), 1486;

We aimed to clarify the involvement of vitamin D status in virus or atypical pathogens infection in children with acute respiratory infections (ARIs). In this retrospective study, 295 patients with ARIs were attacked by a respiratory virus or a single atypical pathogen; 17 patients with ARIs induced by two pathogens, and 636 healthy children were included. Serum 25(OH)D levels of all children were measured. Oropharyngeal samples of the patients for viruses or atypical pathogens were studied by polymerase chain reaction (PCR) or reverse transcription-polymerase chain reaction (RT-PCR). In our studies, 58.98% of the 295 single-infected subjects and 76.47% of the 17 co-infected subjects had 25(OH)D levels below the recommended 50.0 nmol/L; the mean 25(OH)D levels were 48.48 ± 19.91 nmol/L and 44.12 ± 12.78 nmol/L. Low serum 25(OH)D levels were remarkable in patients with one of seven viruses or atypical pathogens infected.

These results were significantly different from those in the healthy group. There were no significant differences in 25(OH)D levels between single infection and co-infection groups. There were no differences in severity among means of 25(OH)D levels. Female or >6-year-old children patients with low serum 25(OH)D levels were more vulnerable to pathogenic respiratory pathogens. However, serum 25(OH)D levels may be related to the recovery of ARIs. These findings provide additional evidence for the development of strategies to prevent ARIs in children.

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Traduction de l'étude

Taux sériques de 25-hydroxyvitamine D chez les enfants atteints d'infections respiratoires aiguës causées par un virus respiratoire ou une infection pathogène atypique
par Lu Kuang Nutrients 2023, 15(6), 1486 ;

Notre objectif était de clarifier l'implication du statut en vitamine D dans l'infection par des virus ou des agents pathogènes atypiques chez les enfants atteints d'infections respiratoires aiguës (IRA). Dans cette étude rétrospective, 295 patients atteints d'IRA ont été atteints par un virus respiratoire ou un seul pathogène atypique ; 17 patients atteints d'IRA induites par deux agents pathogènes et 636 enfants sains ont été inclus. Les taux sériques de 25(OH)D de tous les enfants ont été mesurés. Des échantillons oropharyngés des patients à la recherche de virus ou d'agents pathogènes atypiques ont été étudiés par réaction en chaîne par polymérase (PCR) ou transcription inverse-réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR). Dans nos études, 58,98 % des 295 sujets infectés seuls et 76,47 % des 17 sujets co-infectés avaient des taux de 25(OH)D inférieurs aux 50,0 nmol/L recommandés ; les taux moyens de 25(OH)D étaient de 48,48 ± 19,91 nmol/L et de 44,12 ± 12,78 nmol/L. Les faibles taux sériques de 25(OH)D étaient remarquables chez les patients infectés par l'un des sept virus ou agents pathogènes atypiques.

Ces résultats étaient significativement différents de ceux du groupe sain. Il n'y avait pas de différences significatives dans les niveaux de 25(OH)D entre les groupes d'infection unique et de co-infection. Il n'y avait aucune différence de sévérité entre les moyennes des niveaux de 25(OH)D. Les femmes ou les enfants de plus de 6 ans présentant de faibles taux sériques de 25(OH)D étaient plus vulnérables aux pathogènes respiratoires pathogènes. Cependant, les taux sériques de 25(OH)D peuvent être liés à la guérison des IRA. Ces résultats fournissent des preuves supplémentaires pour le développement de stratégies de prévention des IRA chez les enfants.

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Hospital and laboratory outcomes of patients with COVID-19 who received vitamin D supplementation: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials
Mohamed Sayed Zaazouee, Naunyn-Schmiedeberg's Archives of Pharmacology volume 396, pages607–620 (2023)

Coronavirus disease 2019 (COVID-19) has a wide-ranging spectrum of clinical symptoms, from asymptomatic/mild to severe. Recent research indicates that, among several factors, a low vitamin D level is a modifiable risk factor for COVID-19 patients. This study aims to evaluate the effect of vitamin D on hospital and laboratory outcomes of patients with COVID-19.

Five databases (PubMed, Embase, Scopus, Web of Science, and Cochrane Library) and clinicaltrials.gov were searched until July 2022, using relevant keywords/Mesh terms. Only randomized clinical trials (RCTs) that addressed the topic were included. The Cochrane tool was used to assess the studies’ risk of bias, and the data were analyzed using the review manager (RevMan 5.4).

We included nine RCTs with 1586 confirmed COVID-19 patients. Vitamin D group showed a significant reduction of intensive care unit (ICU) admission (risk ratio = 0.59, 95% confidence interval (CI) [0.41, 0.84], P = 0.003), and higher change in vitamin D level (standardized mean difference = 2.27, 95% CI [2.08, 2.47], P < 0.00001) compared to the control group. Other studied hospital and laboratory outcomes showed non-significant difference between vitamin D and the control group (P ≥ 0.05).

In conclusion, vitamin D reduced the risk of ICU admission and showed superiority in changing vitamin D level compared to the control group. However, other outcomes showed no difference between the two groups. More RCTs are needed to confirm these results.

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Traduction de l'étude

Résultats hospitaliers et de laboratoire des patients atteints de COVID-19 qui ont reçu une supplémentation en vitamine D : une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés
Mohamed Sayed Zaazouee, Archives de pharmacologie de Naunyn-Schmiedeberg volume 396, pages 607-620 (2023)

La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) présente un large éventail de symptômes cliniques, allant d'asymptomatiques/légers à graves. Des recherches récentes indiquent que, parmi plusieurs facteurs, un faible taux de vitamine D est un facteur de risque modifiable pour les patients atteints de COVID-19. Cette étude vise à évaluer l'effet de la vitamine D sur les résultats hospitaliers et de laboratoire des patients atteints de COVID-19.

Cinq bases de données (PubMed, Embase, Scopus, Web of Science et Cochrane Library) et clinicaltrials.gov ont été consultées jusqu'en juillet 2022, à l'aide de mots-clés/termes Mesh pertinents. Seuls les essais cliniques randomisés (ECR) portant sur le sujet ont été inclus. L'outil Cochrane a été utilisé pour évaluer le risque de biais des études et les données ont été analysées à l'aide du gestionnaire de revue (RevMan 5.4).

Nous avons inclus neuf ECR avec 1586 patients COVID-19 confirmés. Le groupe vitamine D a montré une réduction significative de l'admission en unité de soins intensifs (USI) (risque relatif = 0,59, intervalle de confiance (IC) à 95 % [0,41, 0,84], P = 0,003) et un changement plus important du taux de vitamine D (différence moyenne standardisée = 2,27, IC 95% [2,08, 2,47], P < 0,00001) par rapport au groupe témoin. D'autres résultats hospitaliers et de laboratoire étudiés ont montré une différence non significative entre la vitamine D et le groupe témoin (P ≥ 0,05).

En conclusion, la vitamine D a réduit le risque d'admission en USI et a montré une supériorité dans la modification du taux de vitamine D par rapport au groupe témoin. Cependant, les autres résultats n'ont montré aucune différence entre les deux groupes. D'autres ECR sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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Frequency of COVID-19 Infection as a Function of Vitamin D Levels
by Magdalena Basińska-Lewandowska Nutrients 2023, 15(7), 1581;

Background: It has been speculated that higher concentrations of 25-hydroxy-vitamin D (25OHD) provide some protection against COVID-19. We assessed whether there is any relationship between 25OHD concentrations and the subsequent development of COVID-19 infection.

Materials and Methods: Concentrations of 25OHD were measured in March–April 2020 in 134 healthy subjects (57 males), age range 6–50, from a single urban general practice in central Poland. Data on COVID-19 infection during the subsequent 12 months (prior to the vaccination program) were obtained from the national database of COVID-19 cases. None of the subjects received any 25OHD supplements.

Results: The average 25OHD concentrations were 18.1 ± 7.39 ng/mL (37.3% had 25OHD above 20 ng/mL). Thirty-one (23.1%) patients developed COVID-19 infection, but an increased risk was only observed in individuals with 25OHD concentrations below 12 ng/mL (COVID-19 infection in 11 out of 25 patients (44%) with 25OHD < 12 ng/mL versus 20 out of 109 (18.3%) for those with 25OHD above 12 ng/mL, p = 0.0063). Such a relationship was no longer observed for subjects with 25OHD concentrations above 20 ng/mL (p = 0.2787).

Conclusions: Although only a minority of healthy subjects had 25OHD concentrations above 20 ng/mL in spring, an increased risk of subsequent COVID-19 infection was only observed in those with severe 25OHD deficiency (<12 ng/mL).