Traduction de l'étude
Association entre la natrémie de base et les résultats à long terme chez les patients nouvellement diagnostiqués d'une maladie coronarienne sans insuffisance cardiaque : une étude de cohorte prospectiveZelong Cao, Scientific Reports volume 14, Numéro d'article : 18154 (2024)
Le sodium est essentiel au maintien de la santé cardiovasculaire, en particulier en ce qui concerne l'insuffisance cardiaque. L'impact des concentrations sériques de sodium de base sur les résultats des maladies coronariennes (MC) nouvellement diagnostiquées sans insuffisance cardiaque reste incertain. Cette étude de cohorte prospective a porté sur 681 patients nouvellement diagnostiqués d'une MC. Des modèles de risques proportionnels de Cox et une analyse par splines cubiques restreintes (RCS) ont été utilisés pour évaluer la relation entre les concentrations sériques de sodium et les événements cardiovasculaires indésirables majeurs. L'amélioration des modèles de prédiction traditionnels par l'ajout de concentrations sériques de sodium a été évaluée à l'aide de modifications de la statistique C, de l'amélioration de la reclassification nette (NRI) et de l'amélioration de la discrimination intégrée (IDI). Au cours d'un suivi médian de 51,04 mois (IQR : 40,88-53,80 mois), 131 événements ont été enregistrés. Les modèles multivariés de risques proportionnels de Cox ont montré que le groupe L2 (136–138,9 mmol/L) présentait le risque MACE le plus élevé. Français Par rapport à L2, les rapports de risque (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour les groupes L1 (130-135,9 mmol/L), L3 (139-140,9 mmol/L), L4 (141-142,9 mmol/L) et L5 (143-147,0 mmol/L) étaient respectivement de 0,31 (0,14-0,70, P = 0,005), 0,48 (0,30-0,78, P = 0,003), 0,56 (0,34-0,92, P = 0,022) et 0,37 (0,22-0,64, P < 0,001). L'inclusion des concentrations sériques de sodium dans le modèle de prédiction a amélioré de manière significative la statistique C de 0,647 à 0,679 (P = 0,022), avec un NRI de 0,338 (P < 0,001) et un IDI de 0,026 (P < 0,001). L'analyse RCS a montré une relation non linéaire : dans la plage de 130 à 138 mmol/L de sodium, le risque de MACE a progressivement augmenté avec des taux de sodium plus élevés (HR 1,39, IC à 95 % 1,09-1,76, P = 0,008) ; tandis que dans la plage de 138 à 147 mmol/L, le risque a progressivement diminué (HR 0,88, IC à 95 % 0,80-0,98, P = 0,014).
Les concentrations sériques de sodium de base sont significativement associées au risque cardiovasculaire à long terme chez les patients nouvellement diagnostiqués d'une maladie coronarienne, montrant une relation en forme de U inversé, tandis qu'une faible concentration sérique de sodium peut être spécifiquement liée à des risques plus élevés de décès et d'infarctus du myocarde non mortel. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer l'impact des changements à long terme des concentrations sériques de sodium sur le pronostic de la maladie.