Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Modifications dynamiques de la taurine sérique et association avec le diabète sucré gestationnel : une étude cas-témoin nichée
Avant Jia Wang. Endocrinol., 23 mars 2023

Objectif : Il existe un manque de facteurs de risque permettant d'identifier efficacement le diabète sucré gestationnel (DG) en début de grossesse. Il n'est pas clair si la taurine sérique au cours du premier trimestre et les changements dynamiques ont des caractéristiques différentes chez les femmes DG. La question de savoir si ces caractéristiques sont associées à l'apparition du DG n'a pas encore été élucidée. L'objectif principal de cette étude était d'observer les changements dynamiques de la taurine sérique pendant la grossesse et d'étudier la relation entre les niveaux de taurine sérique et le DG au cours des premier et deuxième trimestres.

Méthodes : Il s'agissait d'une étude cas-témoin nichée portant sur 47 femmes atteintes de DG et 47 femmes normoglycémiques du même âge. Nous avons examiné la taurine sérique à 8-12 semaines de gestation et à 24-28 semaines de gestation. La taurine sérique des deux groupes a été comparée. Une analyse de régression logistique multivariable a été réalisée pour étudier comment la taurine sérique était associée au DG.

Résultats : La concentration sérique de taurine des femmes DG était significativement inférieure à celle des femmes normoglycémiques au cours du premier trimestre (2,29 vs 3,94 μmol/L, P<0,001). Au fur et à mesure de la grossesse, la concentration sérique de taurine chez les femmes normoglycémiques a diminué significativement (3,94 vs 2,47 μmol/L, P<0,001), mais pas dans le groupe GDM (2,29 vs 2,37 μmol/L, P=0,249), entraînant la disparition de différences entre les deux groupes (2,47 vs 2,37 μmol/L, P=0,160). Après ajustement pour l'indice de masse corporelle (IMC) avant la grossesse, la glycémie à jeun (FPG) et les profils lipidiques au cours du premier trimestre, la concentration sérique de taurine au cours du premier trimestre était négativement corrélée au risque de DG (OR = 0,017, 95 % IC=0,003-0,107, P<0,001). De plus, le changement dynamique de la taurine sérique a montré une corrélation significativement positive avec le risque de DG (OR = 9,909, IC à 95 % = 3,556-27,610, P <0,001).

Conclusion : Une faible concentration sérique de taurine au cours du premier trimestre était significativement associée au développement du DG. Au fur et à mesure que la grossesse progressait, l'association entre la taurine sérique et le DG a disparu au cours du deuxième trimestre, ce qui pourrait être lié à l'inhibition de l'activité du transporteur de la taurine (TauT) par une glycémie élevée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Docosahexaenoic acid supplementation in gestational diabetes mellitus and neonatal metabolic health biomarkers
Ya-Jie Xu Front. Nutr., 20 March 2023

Background and objective: Gestational diabetes mellitus (GDM) “programs” an elevated risk of metabolic dysfunctional disorders in the offspring, and has been associated with elevated leptin and decreased adiponectin levels in cord blood. We sought to assess whether docosahexaenoic acid (DHA) supplementation in GDM affects neonatal metabolic health biomarkers especially leptin and adiponectin.

Methods: In a randomized controlled trial, singleton pregnant women with de novo diagnosis of GDM at 24–28  weeks of gestation were randomized to dietary supplementation of 500 mg DHA per day (intervention, n = 30) until delivery or standard care (control, n = 38). The primary outcomes were cord blood leptin and total adiponectin concentrations. Secondary outcomes included high-molecular-weight (HMW) adiponectin and insulin-like growth factor-1 (IGF-1) concentrations in cord blood, maternal glycemic control post-intervention and birth weight (z score). In parallel, 38 euglycemic pregnant women were recruited for comparisons of cord blood biomarkers.

Results: There were no significant differences in cord serum leptin, total and HMW adiponectin and IGF-1 concentrations between DHA supplementation and control groups (all p > 0.05). Maternal fasting and 2-h postprandial blood glucose levels at 12–16 weeks post-intervention were similar between the two groups. The newborns in the DHA group had higher birth weight z scores (p = 0.02). Cord blood total and HMW adiponectin concentrations were significantly lower in GDM vs. euglycemic pregnancies.

Conclusion: Docosahexaenoic acid supplementation at 500  mg/day in GDM women did not affect neonatal metabolic biomarkers including leptin, adiponectin and IGF-1. The results are reassuring in light of the absence of influence on neonatal adipokines (leptin and adiponectin), and potential benefits to fetal growth and development.

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Traduction de l'étude

Supplémentation en acide docosahexaénoïque dans le diabète sucré gestationnel et les biomarqueurs de la santé métabolique néonatale
Avant Ya-Jie Xu. Nutr., 20 mars 2023

Contexte et objectif : Le diabète sucré gestationnel (DG) « programme » un risque élevé de troubles métaboliques dysfonctionnels chez la progéniture et a été associé à des taux élevés de leptine et à une diminution des taux d'adiponectine dans le sang ombilical. Nous avons cherché à évaluer si la supplémentation en acide docosahexaénoïque (DHA) dans le DG affecte les biomarqueurs de la santé métabolique néonatale, en particulier la leptine et l'adiponectine.

Méthodes : Dans un essai contrôlé randomisé, des femmes enceintes célibataires avec un diagnostic de novo de DG à 24-28  semaines de gestation ont été randomisées pour recevoir une supplémentation alimentaire de 500 mg de DHA par jour (intervention, n = 30) jusqu'à l'accouchement ou les soins standard (contrôle, n = 38). Les critères de jugement principaux étaient les concentrations de leptine dans le sang de cordon et d'adiponectine totale. Les critères de jugement secondaires comprenaient les concentrations d'adiponectine de poids moléculaire élevé (HMW) et de facteur de croissance analogue à l'insuline (IGF-1) dans le sang du cordon ombilical, le contrôle glycémique maternel après l'intervention et le poids à la naissance (score z). En parallèle, 38 femmes enceintes euglycémiques ont été recrutées pour des comparaisons de biomarqueurs du sang de cordon.

Résultats : Il n'y avait pas de différences significatives dans les concentrations de leptine sérique du cordon, d'adiponectine totale et HMW et d'IGF-1 entre la supplémentation en DHA et les groupes témoins (tous p > 0,05). Le jeûne maternel et les niveaux de glycémie postprandiale de 2 heures à 12-16 semaines après l'intervention étaient similaires entre les deux groupes. Les nouveau-nés du groupe DHA avaient des scores z de poids à la naissance plus élevés (p = 0,02). Les concentrations totales d'adiponectine dans le sang ombilical et HMW étaient significativement plus faibles dans les grossesses DG par rapport aux grossesses euglycémiques.

Conclusion : La supplémentation en acide docosahexaénoïque à raison de 500 mg/jour chez les femmes atteintes de diabète gestationnel n'a pas affecté les biomarqueurs métaboliques néonatals, notamment la leptine, l'adiponectine et l'IGF-1. Les résultats sont rassurants compte tenu de l'absence d'influence sur les adipokines néonatales (leptine et adiponectine) et des avantages potentiels pour la croissance et le développement du fœtus.

[Nutrimuscle-Conseils]

Infants’ Folate Markers and Postnatal Growth in the First 4 Months of Life in Relation to Breastmilk and Maternal Plasma Folate
by Rima Obeid Nutrients 2023, 15(6), 1495;

Background: Human milk is the sole source of folate in exclusively breastfed infants. We investigated whether human milk folate or maternal plasma folate are associated with infants’ folate status and postnatal growth in the first 4 months of life.

Methods: Exclusively breastfed infants (n = 120) were recruited at age < 1 month (baseline). Blood samples were available at baseline and at the age of 4 months. Plasma and breastmilk samples were available from the mothers at 8 weeks postpartum. The concentrations of (6S)-5-methyltetrahydrofolate (5-MTHF) and different folate status markers were measured in samples of the infants and their mothers. The z-scores of weight, height, and head circumference of the infants were measured five times between baseline and 4 months.

Results: Women with 5-MTHF concentrations in breastmilk <39.9 nmol/L (median) had higher plasma 5-MTHF compared to those with milk 5-MTHF concentrations >39.9 nmol/L (mean (SD) plasma 5-MTHF = 23.3 (16.5) vs. 16.6 (11.9) nmol/L; p = 0.015). At the age of 4 months, infants of women who were higher suppliers of 5-MTHF in breastmilk had higher plasma folate than those of low-supplier women (39.2 (16.1) vs. 37.4 (22.4) nmol/L; adjusted p = 0.049). The concentrations of breastmilk 5-MTHF and maternal plasma folate were not associated with infants’ longitudinal anthropometric measurements between baseline and 4 months.

Conclusions: Higher 5-MTHF in breastmilk was associated with higher folate status in the infants and the depletion of folate in maternal circulation. No associations were seen between maternal or breastmilk folate and infants’ anthropometrics. Adaptive mechanisms might counteract the effect of low milk folate on infant development.

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Traduction de l'étude

Marqueurs folate des nourrissons et croissance postnatale au cours des 4 premiers mois de la vie par rapport au lait maternel et au folate plasmatique maternel
par Rima Obeid Nutrients 2023, 15(6), 1495 ;

Contexte : Le lait maternel est la seule source de folate chez les nourrissons exclusivement allaités. Nous avons cherché à savoir si le folate du lait maternel ou le folate plasmatique maternel sont associés au statut en folate des nourrissons et à la croissance postnatale au cours des 4 premiers mois de la vie.

Méthodes : Des nourrissons exclusivement allaités (n = 120) ont été recrutés à l'âge < 1 mois (au départ). Des échantillons de sang étaient disponibles au départ et à l'âge de 4 mois. Des échantillons de plasma et de lait maternel étaient disponibles auprès des mères à 8 semaines post-partum. Les concentrations de (6S)-5-méthyltétrahydrofolate (5-MTHF) et de différents marqueurs du statut en folate ont été mesurées dans des échantillons de nourrissons et de leurs mères. Les scores z du poids, de la taille et du périmètre crânien des nourrissons ont été mesurés cinq fois entre le départ et 4 mois.

Résultats : Les femmes avec des concentrations de 5-MTHF dans le lait maternel < 39,9 nmol/L (médiane) avaient des concentrations plasmatiques de 5-MTHF plus élevées que celles dont les concentrations de 5-MTHF dans le lait étaient > 39,9 nmol/L (moyenne (ET) 5-MTHF plasmatique = 23,3 ( 16,5) contre 16,6 (11,9) nmol/L ; p = 0,015). À l'âge de 4 mois, les nourrissons des femmes qui étaient les plus grands fournisseurs de 5-MTHF dans le lait maternel avaient des folates plasmatiques plus élevés que ceux des femmes peu fournisseurs (39,2 (16,1) contre 37,4 (22,4) nmol/L ; p ajusté = 0,049 ). Les concentrations de 5-MTHF dans le lait maternel et de folate plasmatique maternel n'étaient pas associées aux mesures anthropométriques longitudinales des nourrissons entre le départ et 4 mois.

Conclusions : Une teneur élevée en 5-MTHF dans le lait maternel était associée à un statut en folate plus élevé chez les nourrissons et à une déplétion en folate dans la circulation maternelle. Aucune association n'a été observée entre le folate maternel ou du lait maternel et l'anthropométrie des nourrissons. Des mécanismes adaptatifs pourraient contrecarrer l'effet d'un faible taux de folate dans le lait sur le développement du nourrisson.

[Nutrimuscle-Conseils]

Iron and DHA in Infant Formula Purchased in the US Fails to Meet European Nutrition Requirements
by Alexander Strzalkowski Nutrients 2023, 15(8), 1812;

Requirements for iron and docosahexaenoic acid (DHA) content of infant formula varies by country. Powdered full-term infant formula purchase data from all major physical stores in the US between 2017–2019 were obtained from CIRCANA, Inc. Iron and DHA composition and scoop sizes for each formula were obtained from manufacturers. The equivalent liquid ounces of prepared formula were calculated. Average iron and DHA content were compared between formula types and to both US and European formula composition requirements. These data represent 55.8 billion ounces of formula.

The average iron content of all formula purchased was: 1.80 mg/100 kcal. This iron concentration is within the FDA regulations. However, it exceeds the maximum allowable iron concentration of infant formula (Stage 1) set by the European Commission of 1.3 mg/100 kcal. A total of 96% of formula purchased had an iron concentration of >1.3 mg/100 kcal.

DHA is not a required ingredient in US formulas. The average DHA content of all formula purchased was: 12.6 mg/100 kcal. This DHA concentration is far below the minimum required DHA concentrations of infant formula (Stage 1) and follow-on formula (Stage 2) set by the European Commission of 20 mg/100 kcal. These are novel insights into the iron and DHA intake of formula-fed infants in the US. As international infant formulas have entered the US market due to the formula shortage, parents and providers need to be aware of regulatory differences in formula nutrient composition.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le fer et le DHA dans les préparations pour nourrissons achetées aux États-Unis ne répondent pas aux exigences nutritionnelles européennes
par Alexander Strzalkowski Nutriments 2023, 15(8), 1812 ;

Les exigences relatives à la teneur en fer et en acide docosahexaénoïque (DHA) des préparations pour nourrissons varient selon les pays. Les données sur les achats de préparations en poudre pour nourrissons à terme dans tous les principaux magasins physiques aux États-Unis entre 2017 et 2019 ont été obtenues auprès de CIRCANA, Inc. La composition en fer et en DHA et la taille des cuillères pour chaque préparation ont été obtenues auprès des fabricants. Les onces liquides équivalentes de formule préparée ont été calculées. La teneur moyenne en fer et en DHA a été comparée entre les types de formules et aux exigences américaines et européennes en matière de composition des formules. Ces données représentent 55,8 milliards d'onces de formule.

La teneur moyenne en fer de toutes les préparations achetées était de : 1,80 mg/100 kcal. Cette concentration de fer est conforme aux réglementations de la FDA. Cependant, il dépasse la concentration maximale autorisée en fer des préparations pour nourrissons (stade 1) fixée par la Commission européenne de 1,3 mg/100 kcal. Au total, 96 % des préparations achetées avaient une concentration en fer > 1,3 mg/100 kcal.

Le DHA n'est pas un ingrédient obligatoire dans les formules américaines. La teneur moyenne en DHA de toutes les formules achetées était de : 12,6 mg/100 kcal. Cette concentration en DHA est bien inférieure aux concentrations minimales en DHA requises pour les préparations pour nourrissons (stade 1) et les préparations de suite (stade 2) fixées par la Commission européenne de 20 mg/100 kcal. Ce sont de nouvelles informations sur l'apport en fer et en DHA des nourrissons nourris au lait maternisé aux États-Unis. Alors que les préparations pour nourrissons internationales sont entrées sur le marché américain en raison de la pénurie de préparations, les parents et les fournisseurs doivent être conscients des différences réglementaires dans la composition nutritionnelle des préparations.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal Vitamin B12 Status during Pregnancy and Early Infant Neurodevelopment: The ECLIPSES Study
by Josué Cruz-Rodríguez Nutrients 2023, 15(6), 1529;

In this prospective cohort study of 434 mother–infant pairs from the ECLIPSES study, we examine the association between maternal vitamin B12 status at the beginning and end of pregnancy and the neurodevelopmental outcomes of infants 40 days after birth in a pregnant population from a Mediterranean region of northern Spain. Maternal vitamin B12 concentrations were determined in the first and third trimesters, and sociodemographic, nutritional, and psychological data were collected. At 40 days postpartum, the Bayley Scales of Infant Development-III (BSID-III, cognitive, language, and motor skills) were administered to the infants and several obstetrical data were recorded. In the multivariable models, medium maternal first-trimester vitamin B12 levels (312 to 408 pg/mL, tertile 2) were associated with better neonatal performance in the motor, gross motor, language, and cognitive skills with respect to tertile 1 (<312 pg/mL). The probability of obtaining a neonatal motor, gross motor, and receptive language score >75th percentile was significantly higher also in the tertile 2 group.

In summary, good maternal vitamin B12 status in the early stage of pregnancy appears to be associated with better infant motor, language, and cognitive performance at 40 days postpartum.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Statut maternel en vitamine B12 pendant la grossesse et le développement neurologique précoce du nourrisson : l'étude ECLIPSES
par Josué Cruz-Rodríguez Nutrients 2023, 15(6), 1529 ;

Dans cette étude de cohorte prospective de 434 paires mère-enfant de l'étude ECLIPSES, nous examinons l'association entre le statut maternel en vitamine B12 au début et à la fin de la grossesse et les résultats neurodéveloppementaux des nourrissons 40 jours après la naissance dans une population enceinte d'une région méditerranéenne. du nord de l'Espagne. Les concentrations maternelles de vitamine B12 ont été déterminées au cours des premier et troisième trimestres, et des données sociodémographiques, nutritionnelles et psychologiques ont été recueillies. À 40 jours après l'accouchement, les échelles de Bayley du développement du nourrisson-III (BSID-III, compétences cognitives, linguistiques et motrices) ont été administrées aux nourrissons et plusieurs données obstétricales ont été enregistrées. Dans les modèles multivariés, les niveaux moyens de vitamine B12 maternelle au premier trimestre (312 à 408 pg/mL, tertile 2) étaient associés à de meilleures performances néonatales dans les capacités motrices, motrices globales, langagières et cognitives par rapport au tertile 1 (<312 pg/mL). La probabilité d'obtenir un score néonatal moteur, motricité globale et langage réceptif > 75e centile était significativement plus élevée également dans le groupe du tertile 2.

En résumé, un bon statut maternel en vitamine B12 au début de la grossesse semble être associé à de meilleures performances motrices, langagières et cognitives du nourrisson à 40 jours post-partum.

[Nutrimuscle-Conseils]

Folate Supplementation in Women with Pre-Existing Diabetes
by Nayomi Perera Nutrients 2023, 15(8), 1879;

Folate supplementation in the periconceptual period is the standard of care for the prevention of neural tube defects. To support dietary folate intake, some countries have introduced mandatory folic acid fortification of food products. Robust evidence supports the additional use of a low-dose folic acid supplement (0.4 mg/day) in all women from 2–3 months preconception until the end of the 12th week of gestation. For women with pre-existing diabetes, high-dose folic acid supplementation (5 mg/day) is recommended in some, but not all international guidelines. The recommendation is made based on consensus opinion and reflects the increased risk of neural tube defects in pregnant women with pre-existing diabetes. However, there is limited evidence to clarify the high-risk groups that benefit from high-dose folic acid versus those that do not. There are also some data to suggest that high-dose folic acid may be harmful to mothers and offspring, although this issue remains controversial.

This narrative review explores the evidence that supports the recommendation for women with pre-existing diabetes to take high-dose folic acid in the periconceptual period. It explores the potential benefits of high-dose supplemental folate beyond the prevention of neural tube defects, and also the potential adverse impacts of high-dose folate use. These topics are considered with a specific focus on the issues that are pertinent to women with pre-existing diabetes. Based on the available evidence, a pragmatic approach to the use of folic acid supplements in women with pre-existing diabetes during the periconception period is suggested. The need for comprehensive preconception care that optimises glycaemic control and addresses other modifiable risk factors before pregnancy is emphasized.

[Nutrimuscle-Conseils]

Processed foods and diet quality in pregnancy may affect child neurodevelopment disorders: a narrative review
Roberta Zupo Nutritional Neuroscience 11 Apr 2023

Objective
To review the evidence on the association between maternal exposure to ultra-processed food (UPF) categories, UPF diet items, and overall diet quality, as assessed by recognized dietary indices, and neurodevelopmental outcomes in offspring.

Methods
PubMed, MEDLINE, EMBASE, Scopus, Ovid, and Scholar databases were searched for original articles on female gestational exposure to UPF categories, individual elements of the UPF diet, or indices of diet quality, in relation to outcomes regarding their offspring's neurocognitive development, according to neuropsychometric and behavioral scales, anthropometric/psychomotor indices, and symptoms/diagnosis of neurodevelopmental disorders (NDDs).

Results
Fourteen articles were selected and underwent the quantitative analysis. Six of these examined diet quality, and eight exposure to UPF categories or specific UPF foods. The maternal population was adult (18+). Child cognitive development was negatively impacted by a diet featuring many processed foods, saturated fats, and sugars. Conversely, a Med-diet led to better neurodevelopment, particularly verbal intelligence and executive functions, in middle childhood.

Discussion
A maternal diet with many UPFs, saturated fats, and total sugars (especially those added or hidden in packaged carbonated beverages) can adversely affect a child's cognitive development. Knowledge needs to be further extended and managed from a prevention perspective in light of the well-known negative effects of UPFs on human health in all age groups.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les aliments transformés et la qualité de l'alimentation pendant la grossesse peuvent affecter les troubles du développement neurologique de l'enfant : une revue narrative
Roberta Zupo Neuroscience nutritionnelle 11 avril 2023

Objectif
Examiner les données probantes sur l'association entre l'exposition maternelle aux catégories d'aliments ultra-transformés (UPF), les aliments UPF et la qualité globale de l'alimentation, telle qu'évaluée par des indices alimentaires reconnus, et les résultats neurodéveloppementaux chez la progéniture.

Méthodes
Les bases de données PubMed, MEDLINE, EMBASE, Scopus, Ovid et Scholar ont été recherchées pour des articles originaux sur l'exposition gestationnelle des femmes aux catégories UPF, les éléments individuels du régime UPF ou les indices de qualité de l'alimentation, en relation avec les résultats concernant le développement neurocognitif de leur progéniture, selon aux échelles neuropsychométriques et comportementales, aux indices anthropométriques/psychomoteurs et aux symptômes/diagnostics des troubles neurodéveloppementaux (NDD).

Résultats
Quatorze articles ont été sélectionnés et ont fait l'objet d'une analyse quantitative. Six d'entre eux examinaient la qualité de l'alimentation et huit l'exposition à des catégories UPF ou à des aliments UPF spécifiques. La population maternelle était adulte (18+). Le développement cognitif de l'enfant était affecté négativement par un régime comprenant de nombreux aliments transformés, des graisses saturées et des sucres. À l'inverse, un régime médical a conduit à un meilleur développement neurologique, en particulier l'intelligence verbale et les fonctions exécutives, au milieu de l'enfance.

Discussion
Une alimentation maternelle contenant de nombreux UPF, graisses saturées et sucres totaux (en particulier ceux ajoutés ou cachés dans les boissons gazeuses emballées) peut nuire au développement cognitif de l'enfant. Les connaissances doivent être approfondies et gérées dans une perspective de prévention à la lumière des effets négatifs bien connus des FPU sur la santé humaine dans tous les groupes d'âge

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of antenatal omega-3 supplementation on maternal depressive symptoms from pregnancy to 6 months postpartum: a randomized double-blind placebo-controlled trial
Taciana Maia de Sousa Nutritional Neuroscience Volume 26, 2023 - Issue 6

Objective: Randomized double-blind placebo-controlled trial was conducted with sixty pregnant women to evaluate the effect of antenatal omega-3 supplementation on maternal depressive symptoms from pregnancy to 6 months postpartum.

Methods: Participants with gestational age between 22 and 24 weeks were randomized in placebo (olive oil; n = 30) or omega-3 (fish oil; n = 30) groups and supplemented until childbirth. Fish oil capsules provided 1440 mg/day of docosahexaenoic acid. Depressive symptoms were evaluated during the gestational period: (G1) 22–24 weeks; (G2) 26–28 weeks; (G3) 30–32 weeks; (G4) 34–36 weeks; and postpartum: (P1) second week; (P2) first month; (P3) fourth month; and (P4) sixth month, using the Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS). Intention-to-treat and per-protocol analyses were performed using Generalized Estimating Equations (GEE).

Results: Comparison between groups showed no differences in the EPDS score at any time during pregnancy or postpartum, in both intention-to-treat and per-protocol analysis (p > 0.05). Both groups presented a reduction in the EPDS score over time. According to intention-to-treat analysis, when comparing to the baseline, the placebo group showed a reduction in the EPDS score at P1 and P4, while the omega-3 group showed a reduction at all times from G4 to P4. In per-protocol analysis, the placebo group showed a reduction in the EPDS score at P3, while the omega-3 group showed a reduction at all times from G2 to P4.

Conclusions: The supplementation with omega-3 did not promote significant differences between groups. However, an earlier reduction in the EPDS score was observed in the omega-3 group, which may indicate a benefit of antenatal omega-3 supplementation.

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The Effect of Maternal Dietary Patterns on Birth Weight for Gestational Age: Findings from the MAMI-MED Cohort
by Martina Barchitta Nutrients 2023, 15(8), 1922;

Limited evidence exists on the effects of maternal dietary patterns on birth weight, and most studies conducted so far did not adjust their findings for gestational age and sex, leading to potentially biased conclusions. In the present study, we applied a novel method, namely the clustering on principal components, to derive dietary patterns among 667 pregnant women from Catania (Italy) and to evaluate the associations with birth weight for gestational age.

We identified two clusters reflecting distinct dietary patterns: the first one was mainly characterized by plant-based foods (e.g., potatoes, cooked and raw vegetables, legumes, soup, fruits, nuts, rice, wholemeal bread), fish and white meat, eggs, butter and margarine, coffee and tea;

the second one consisted mainly of junk foods (sweets, dips, salty snacks, and fries), pasta, white bread, milk, vegetable and olive oils. Regarding small gestational age births, the main predictors were employment status and primiparity, but not the adherence to dietary patterns. By contrast, women belonging to cluster 2 had higher odds of large for gestational age (LGA) births than those belonging to cluster 1 (OR = 2.213; 95%CI = 1.047–4.679; p = 0.038). Moreover, the odds of LGA increased by nearly 11% for each one-unit increase in pregestational BMI (OR = 1.107; 95%CI = 1.053–1.163; p < 0.001).

To our knowledge, the present study is the first to highlight a relationship between adherence to an unhealthy dietary pattern and the likelihood of giving birth to a LGA newborn. This evidence adds to the current knowledge about the effects of diet on birth weight, which, however, remains limited and controversial.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'effet des habitudes alimentaires maternelles sur le poids à la naissance pour l'âge gestationnel : résultats de la cohorte MAMI-MED
par Martina Barchitta Nutrients 2023, 15(8), 1922;

Il existe des preuves limitées sur les effets des habitudes alimentaires maternelles sur le poids à la naissance, et la plupart des études menées jusqu'à présent n'ont pas ajusté leurs résultats en fonction de l'âge gestationnel et du sexe, ce qui conduit à des conclusions potentiellement biaisées. Dans la présente étude, nous avons appliqué une nouvelle méthode, à savoir le regroupement sur les composants principaux, pour dériver les habitudes alimentaires de 667 femmes enceintes de Catane (Italie) et pour évaluer les associations avec le poids à la naissance pour l'âge gestationnel.

Nous avons identifié deux clusters reflétant des schémas alimentaires distincts : le premier était principalement caractérisé par des aliments d'origine végétale (par exemple, pommes de terre, légumes cuits et crus, légumineuses, soupe, fruits, noix, riz, pain complet), poisson et viande blanche, œufs , beurre et margarine, café et thé;

le second se composait principalement de malbouffe (bonbons, trempettes, collations salées et frites), de pâtes, de pain blanc, de lait, d'huiles végétales et d'olive. En ce qui concerne les naissances en petit âge gestationnel, les principaux prédicteurs étaient le statut d'emploi et la primiparité, mais pas l'adhésion aux habitudes alimentaires. En revanche, les femmes appartenant au groupe 2 avaient une probabilité plus élevée de naissances de grande taille pour l'âge gestationnel (GAG) que celles appartenant au groupe 1 (OR = 2,213 ; IC à 95 % = 1,047–4,679 ; p = 0,038). De plus, la probabilité d'AGG augmentait de près de 11 % pour chaque augmentation d'une unité de l'IMC prégestationnel (OR = 1,107 ; IC à 95 % = 1,053-1,163 ; p < 0,001).

À notre connaissance, la présente étude est la première à mettre en évidence une relation entre l'adhésion à un régime alimentaire malsain et la probabilité de donner naissance à un nouveau-né GAG. Ces preuves s'ajoutent aux connaissances actuelles sur les effets de l'alimentation sur le poids à la naissance, qui restent cependant limitées et controversées.