Effet des vitamines/oméga chez la femme enceinte sur le bébé

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de régimes alimentaires à base de plantes au premier trimestre de la grossesse avec un gain de poids gestationnel : résultats d'une cohorte de naissance prospective
Ahmad Jayedi, Journal européen de nutrition clinique volume 77, pages 660–667 (2023)

Contexte/objectifs
Les modèles alimentaires à base de plantes deviennent de plus en plus populaires dans le monde. Nous avons cherché à examiner la relation entre les régimes alimentaires à base de plantes et le risque de gain de poids gestationnel (GWG) inadéquat ou excessif chez les femmes enceintes iraniennes.

Méthodes
Nous avons suivi prospectivement 657 femmes enceintes en Iran. L'adhésion au régime alimentaire à base de plantes, représentée par les indices alimentaires à base de plantes (PDI), sains (hPDI) et malsains à base de plantes (uPDI), a été évaluée en appliquant un questionnaire de fréquence alimentaire de 90 items au cours du premier trimestre de la grossesse. Le modèle de régression à risques proportionnels de Cox ajusté à plusieurs variables a été utilisé pour calculer les rapports de risque (RR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % sur les quartiles de scores de régime alimentaire à base de plantes.

Résultats
Sur 25 562 semaines-personnes de suivi, nous avons documenté 106 et 294 participants avec un GWG inadéquat et excessif, respectivement. Nous avons trouvé une forte association inverse entre l'adhésion au PDI et un GWG inadéquat après ajustement pour les variables démographiques et confondantes. Les femmes du quartile le plus élevé du PDI présentaient un risque de GWG inadéquat de 50 % inférieur à celles du quartile le plus bas (RR ajusté : 0,50 ; IC à 95 % : 0,29, 0,89 ; P = 0,02). Aucune association significative n'a été trouvée entre hPDI et uPDI et GWG inadéquat. Il n'y avait aucune association entre PDI, hPDI et uPDI et le risque de GWG excessif.

conclusion
Une plus grande adhésion à un régime à base de plantes pendant le premier trimestre de la grossesse peut être associée à un risque plus faible de GWG inadéquat. Cette découverte doit être confirmée dans des études de cohorte plus importantes, en tenant compte d'autres résultats de la grossesse tels que le poids à la naissance et les changements potentiels au cours du trimestre en termes de types et de quantité d'aliments.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of vitamin D supplementation on glucose control in mid-late gestation: A randomized controlled trial
Shuangshuang Ma Clinical Nutrition Volume 42, Issue 6, June 2023, Pages 929-936

Background & aims
It is unclear whether vitamin D supplementation contributes to gestational glucose control and whether the specific effects vary in individuals with diverse genetic and metabolic contexts. The study aimed to assess the effect of vitamin D supplementation during pregnancy on subsequent glucose levels and to identify factors modulating the response to vitamin D3 intake.

Methods
We conducted a multicenter randomized controlled trial, 1720 pregnant women recruited from the three antenatal clinics of Hefei city, China, who were allocated to receive either 1600 IU/d vitamin D3 (n = 858) or 400 IU/d vitamin D3 (n = 862) for 2 months at 24–28 weeks' gestation. Outcomes were changes in serum 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) and fasting plasma glucose (FPG) levels from baseline, 32–36 weeks’ gestation to delivery (37–41 weeks) quantified using a linear mixed model.

Results
After 2 months, FPG levels of the control group significantly increased by 0.22 mmol/L (from 4.6 [0.4] mmol/L to 4.8 [1.2] mmol/L, P < 0.001) at delivery, but that of the intervention group had no significant variation (from 4.6 [0.4] mmol/L to 4.7 [1.1] mmol/L; between-group difference in changes, −0.2 mmol/L, 95% CI, −0.3 to −0.08, P = 0.015). And differences in FPG variation were found in participants with the ApaI SNP CC genotype, or BsmI-CC, TaqI-AA, FokI-AA, respectively. Pregnant women with basal 25(OH)D concentrations higher than 50 nmol/L subgroup showed the greatest decline in FPG levels (between-group difference, −0.3 mmol/L; 95% CI, −0.5 to −0.1, P < 0.001). Moreover, pregnant women with GDM, multiple pregnancies or who were overweight were more likely to have FPG decline from vitamin D treatment.

Conclusions
Vitamin D supplementation significantly protected glucose homeostasis in mid-late gestation, and glycemic response to vitamin D may be dependent on basal 25(OH)D status, VDR gene polymorphism or their metabolic profiles.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en vitamine D sur le contrôle de la glycémie en milieu de gestation : un essai contrôlé randomisé
Shuangshuang Ma Clinical Nutrition Volume 42, Numéro 6, Juin 2023, Pages 929-936

Contexte et objectifs
Il n'est pas clair si la supplémentation en vitamine D contribue au contrôle de la glycémie gestationnelle et si les effets spécifiques varient chez les individus ayant des contextes génétiques et métaboliques divers. L'étude visait à évaluer l'effet de la supplémentation en vitamine D pendant la grossesse sur les niveaux de glucose ultérieurs et à identifier les facteurs modulant la réponse à l'apport en vitamine D3.

Méthodes
Nous avons mené un essai contrôlé randomisé multicentrique, 1720 femmes enceintes recrutées dans les trois cliniques prénatales de la ville de Hefei, en Chine, qui ont reçu soit 1600 UI/j de vitamine D3 (n = 858) soit 400 UI/j de vitamine D3 (n = 862) pendant 2 mois à 24–28 semaines de gestation. Les résultats étaient les changements des taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) et de glucose plasmatique à jeun (FPG) depuis le départ, 32–36 semaines de gestation jusqu'à l'accouchement (37–41 semaines) quantifiés à l'aide d'un modèle mixte linéaire.

Résultats
Après 2 mois, les niveaux de FPG du groupe témoin ont significativement augmenté de 0,22 mmol/L (de 4,6 [0,4] mmol/L à 4,8 [1,2] mmol/L, P < 0,001) à l'accouchement, mais celui du groupe d'intervention n'avait pas variation significative (de 4,6 [0,4] mmol/L à 4,7 [1,1] mmol/L ; différence de variation entre les groupes, -0,2 mmol/L, IC à 95 %, -0,3 à -0,08, P = 0,015). Et des différences dans la variation de FPG ont été trouvées chez les participants avec le génotype ApaI SNP CC, ou BsmI-CC, TaqI-AA, FokI-AA, respectivement. Les femmes enceintes avec des concentrations basales de 25(OH)D supérieures à 50 nmol/L ont montré la plus forte baisse des niveaux de FPG (différence entre les groupes, -0,3 mmol/L ; IC à 95 %, -0,5 à -0,1, P < 0,001) . De plus, les femmes enceintes atteintes de DG, de grossesses multiples ou en surpoids étaient plus susceptibles d'avoir une baisse de FPG à la suite d'un traitement à la vitamine D.

conclusion
La supplémentation en vitamine D a protégé de manière significative l'homéostasie du glucose au milieu de la fin de la gestation, et la réponse glycémique à la vitamine D peut dépendre du statut basal de 25(OH)D, du polymorphisme du gène VDR ou de leurs profils métaboliques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of vitamin D supplementation on glucose control in mid-late gestation: A randomized controlled trial
Shuangshuang Ma Clin Nutr VOLUME 42, ISSUE 6, P929-936, JUNE 2023

Background & aims
It is unclear whether vitamin D supplementation contributes to gestational glucose control and whether the specific effects vary in individuals with diverse genetic and metabolic contexts. The study aimed to assess the effect of vitamin D supplementation during pregnancy on subsequent glucose levels and to identify factors modulating the response to vitamin D3 intake.
Methods
We conducted a multicenter randomized controlled trial, 1720 pregnant women recruited from the three antenatal clinics of Hefei city, China, who were allocated to receive either 1600 IU/d vitamin D3 (n = 858) or 400 IU/d vitamin D3 (n = 862) for 2 months at 24–28 weeks' gestation. Outcomes were changes in serum 25-hydroxyvitamin D (25(OH)D) and fasting plasma glucose (FPG) levels from baseline, 32–36 weeks’ gestation to delivery (37–41 weeks) quantified using a linear mixed model.
Results
After 2 months, FPG levels of the control group significantly increased by 0.22 mmol/L (from 4.6 [0.4] mmol/L to 4.8 [1.2] mmol/L, P < 0.001) at delivery, but that of the intervention group had no significant variation (from 4.6 [0.4] mmol/L to 4.7 [1.1] mmol/L; between-group difference in changes, −0.2 mmol/L, 95% CI, −0.3 to −0.08, P = 0.015). And differences in FPG variation were found in participants with the ApaI SNP CC genotype, or BsmI-CC, TaqI-AA, FokI-AA, respectively. Pregnant women with basal 25(OH)D concentrations higher than 50 nmol/L subgroup showed the greatest decline in FPG levels (between-group difference, −0.3 mmol/L; 95% CI, −0.5 to −0.1, P < 0.001). Moreover, pregnant women with GDM, multiple pregnancies or who were overweight were more likely to have FPG decline from vitamin D treatment.
Conclusions
Vitamin D supplementation significantly protected glucose homeostasis in mid-late gestation, and glycemic response to vitamin D may be dependent on basal 25(OH)D status, VDR gene polymorphism or their metabolic profiles.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en vitamine D sur le contrôle de la glycémie en milieu de gestation : un essai contrôlé randomisé
Shuangshuang Ma Clin Nutr VOLUME 42, NUMÉRO 6, P929-936, JUIN 2023

Contexte et objectifs
Il n'est pas clair si la supplémentation en vitamine D contribue au contrôle de la glycémie gestationnelle et si les effets spécifiques varient chez les individus ayant des contextes génétiques et métaboliques divers. L'étude visait à évaluer l'effet de la supplémentation en vitamine D pendant la grossesse sur les niveaux de glucose ultérieurs et à identifier les facteurs modulant la réponse à l'apport en vitamine D3.
Méthodes
Nous avons mené un essai contrôlé randomisé multicentrique, 1720 femmes enceintes recrutées dans les trois cliniques prénatales de la ville de Hefei, en Chine, qui ont reçu soit 1600 UI/j de vitamine D3 (n = 858) soit 400 UI/j de vitamine D3 (n = 862) pendant 2 mois à 24–28 semaines de gestation. Les résultats étaient les changements des taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) et de glucose plasmatique à jeun (FPG) depuis le départ, 32–36 semaines de gestation jusqu'à l'accouchement (37–41 semaines) quantifiés à l'aide d'un modèle mixte linéaire.
Résultats
Après 2 mois, les niveaux de FPG du groupe témoin ont significativement augmenté de 0,22 mmol/L (de 4,6 [0,4] mmol/L à 4,8 [1,2] mmol/L, P < 0,001) à l'accouchement, mais celui du groupe d'intervention n'avait pas variation significative (de 4,6 [0,4] mmol/L à 4,7 [1,1] mmol/L ; différence de variation entre les groupes, -0,2 mmol/L, IC à 95 %, -0,3 à -0,08, P = 0,015). Et des différences dans la variation de FPG ont été trouvées chez les participants avec le génotype ApaI SNP CC, ou BsmI-CC, TaqI-AA, FokI-AA, respectivement. Les femmes enceintes avec des concentrations basales de 25(OH)D supérieures à 50 nmol/L ont montré la plus forte baisse des niveaux de FPG (différence entre les groupes, -0,3 mmol/L ; IC à 95 %, -0,5 à -0,1, P < 0,001) . De plus, les femmes enceintes atteintes de DG, de grossesses multiples ou en surpoids étaient plus susceptibles d'avoir une baisse de FPG à la suite d'un traitement à la vitamine D.
conclusion
La supplémentation en vitamine D a protégé de manière significative l'homéostasie du glucose au milieu de la fin de la gestation, et la réponse glycémique à la vitamine D peut dépendre du statut basal de 25(OH)D, du polymorphisme du gène VDR ou de leurs profils métaboliques.

[Nutrimuscle-Conseils]

The relationship between body mass index and sleep in women with risk factors for gestational diabetes mellitus
Pamela Acosta Reyes Obesity Science & Practice 07 June 2023

Background
Both obesity and sleep disorders are common among women during pregnancy. Although prior research has identified a relationship between obesity and sleep disorders, those findings are from women later in pregnancy.

Objective
To explore the relationships between self-reported sleep duration, insufficient sleep and snoring with body mass index (BMI) among multiethnic women at risk of gestational diabetes mellitus (GDM)in early pregnancy.

Methods
Cross-sectional study of baseline data from women at risk of GDM enrolled in the Treatment of BOoking Gestational diabetes Mellitus (TOBOGM) multicentre trial across 12 Australian/Austrian sites. Participants completed a questionnaire before 20 weeks’ gestation to evaluate sleep. BMI <25 kg/m2 served as the reference group in multivariable logistic regression.

Results
Among the 2865 women included, the prevalence of overweight and obesity classes I-III was 28%, 19%, 11% and 12%, respectively. There was no relationship between sleep duration and BMI. The risk of insufficient sleep >5 days/month was higher in class II and class III obesity (1.38 (1.03–1.85) and 1.34 (1.01–1.80), respectively), and the risk of snoring increased as BMI increased (1.59 (1.25–2.02), 2.68 (2.07–3.48), 4.35 (3.21–5.88) to 4.96 (3.65–6.74), respectively)).

Conclusions
Obesity is associated with insufficient sleep among pregnant women at risk of GDM. Snoring is more prevalent with increasing BMI.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'"étude

La relation entre l'indice de masse corporelle et le sommeil chez les femmes présentant des facteurs de risque de diabète sucré gestationnel
Pamela Acosta Reyes Science et pratique de l'obésité 07 juin 2023

Arrière-plan
L'obésité et les troubles du sommeil sont fréquents chez les femmes pendant la grossesse. Bien que des recherches antérieures aient identifié une relation entre l'obésité et les troubles du sommeil, ces résultats proviennent de femmes plus tard dans la grossesse.

Objectif
Explorer les relations entre la durée du sommeil autodéclarée, le manque de sommeil et le ronflement avec l'indice de masse corporelle (IMC) chez les femmes multiethniques à risque de diabète sucré gestationnel (DG) en début de grossesse.

Méthodes
Étude transversale des données de base des femmes à risque de DG inscrites à l'essai multicentrique TOBOGM (Treatment of BOoking Gestational diabetes Mellitus) dans 12 sites australiens/autrichiens. Les participants ont rempli un questionnaire avant 20 semaines de gestation pour évaluer le sommeil. L'IMC <25 kg/m2 a servi de groupe de référence dans la régression logistique multivariée.

Résultats
Parmi les 2865 femmes incluses, la prévalence du surpoids et de l'obésité des classes I-III était de 28 %, 19 %, 11 % et 12 %, respectivement. Il n'y avait pas de relation entre la durée du sommeil et l'IMC. Le risque de manque de sommeil > 5 jours/mois était plus élevé dans les classes d'obésité II et III (1,38 (1,03-1,85) et 1,34 (1,01-1,80), respectivement), et le risque de ronflement augmentait avec l'IMC (1,59 (1,25 –2,02), 2,68 (2,07–3,48), 4,35 (3,21–5,88) à 4,96 (3,65–6,74, respectivement)).

conclusion
L'obésité est associée à un manque de sommeil chez les femmes enceintes à risque de DG. Le ronflement est plus fréquent avec l'augmentation de l'IMC.

[Nutrimuscle-Conseils]

Intake of eggs, choline, lutein, zeaxanthin, and DHA during pregnancy and their relationship to fetal neurodevelopment
Danielle N. Christifano Nutritional Neuroscience Volume 26, 2023 - Issue 8

Background
Maternal intake of eggs and nutrients contained within eggs during pregnancy have the potential to impact fetal neurodevelopment; however, this area is understudied. The purpose of this study was to determine whether maternal egg and choline intake and nutrient interactions between choline, lutein and zeaxanthin (L/Z), and DHA predict fetal neurodevelopment in a large cohort of pregnant women (n = 202). NCT02709239

Methods
Food frequency questionnaires were used to assess egg and nutrient intake during pregnancy. Fetal neurodevelopment was measured using fetal biomagnetometry at 32 and 36wks gestation, and fetal autonomic indices (SDNN, RMSSD) and brain maturation indices (fABAS) were calculated. Generalized linear models tested the relationships between choline intake, egg intake, and nutrient interactions with fetal neurodevelopment.

Results
Maternal egg intake predicted RMSSD at 32wks and fABAS at 36wks. The interaction between choline and L/Z intake predicted fABAS at 32wks and 36wks and the interaction between choline intake, L/Z intake, and DHA predicted fABAS at 36wks. At 36wks, SDNN was predicted by L/Z intake and interactions between choline and L/Z, L/Z and DHA, and choline, L/Z, and DHA.

Conclusion
Eggs and the nutrients contained within eggs showed synergistic associations with fetal neurodevelopment, and consumption should be encouraged among pregnant women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation d'œufs, de choline, de lutéine, de zéaxanthine et de DHA pendant la grossesse et leur relation avec le développement neurologique fœtal
Danielle N. Christifano Nutritional Neuroscience Volume 26, 2023 - Numéro 8

Arrière-plan
L'apport maternel d'œufs et de nutriments contenus dans les œufs pendant la grossesse peut avoir un impact sur le développement neurologique du fœtus ; cependant, ce domaine est sous-étudié. Le but de cette étude était de déterminer si l'apport maternel en ovules et en choline et les interactions nutritionnelles entre la choline, la lutéine et la zéaxanthine (L/Z) et le DHA prédisent le développement neurologique fœtal dans une grande cohorte de femmes enceintes (n = 202). NCT02709239

Méthodes
Des questionnaires de fréquence alimentaire ont été utilisés pour évaluer l'apport en œufs et en nutriments pendant la grossesse. Le développement neurologique fœtal a été mesuré à l'aide de la biomagnétométrie fœtale à 32 et 36 semaines de gestation, et les indices d'autonomie fœtale (SDNN, RMSSD) et les indices de maturation cérébrale (fABAS) ont été calculés. Des modèles linéaires généralisés ont testé les relations entre la consommation de choline, la consommation d'œufs et les interactions des nutriments avec le développement neurologique du fœtus.

Résultats
La consommation d'œufs par la mère a prédit le RMSSD à 32 semaines et le fABAS à 36 semaines. L'interaction entre l'apport de choline et de L/Z a prédit le fABAS à 32 semaines et à 36 semaines et l'interaction entre l'apport de choline, l'apport de L/Z et le DHA a prédit le fABAS à 36 semaines. À 36 semaines, le SDNN a été prédit par l'apport en L/Z et les interactions entre la choline et L/Z, L/Z et DHA, et la choline, L/Z et DHA.

Conclusion
Les œufs et les nutriments contenus dans les œufs ont montré des associations synergiques avec le développement neurologique du fœtus, et la consommation devrait être encouragée chez les femmes enceintes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Iodine deficiency and real-life supplementation ineffectiveness in Polish pregnant women and its impact on thyroid metabolism
Dorota Filipowicz Front. Endocrinol., 16 June 2023

Introduction: Iodine is a pivotal component of thyroid hormones, and its deficiency leads to negative pregnancy outcomes. Therefore, during gestation, additional iodine supplementation is recommended.

Objectives: By evaluating a group of women from western Poland, the study updated on iodine status during pregnancy and the effectiveness of iodine supplementation in relation to the maternal and neonatal thyroid function.

Patients and methods: A total of 91 women were recruited before the delivery between 2019 and 2021. During the medical interview, the patients declared their dietary supplements intake. Thyroid parameters (TSH, ft3, ft4, a-TPO, a-Tg, and TRAb) were measured in the serum of mothers and in the cord blood of newborns after birth. Urinary iodine concentration (UIC) and urine/creatinine (UIC/créatine) ratio were assessed in single urine samples using a validated high-performance liquid chromatography with ultraviolet detection (HPLC-UV). Neonatal TSH screening from dried blood spot was analyzed.

Results: Pregnant women showed a median (interquartile range) UIC of 106 (69–156) µg/liter and UIC/créatine ratio of 104 (62–221) µg/g, whereas approximately 20% had UIC/créatine below 50 µg/g, indicating iodine deficiency. The iodine supplementation ratio was 68%. No significant differences in UIC, UIC/créatine and thyroid parameters were found between iodine supplemented and non-supplemented groups; however, the highest ioduria was detected when iodine was supplemented in addition to levothyroxine in comparison with both substances administered separately. Patients with UIC/créatine within 150–249 µg/g demonstrated the lowest TSH and a-TPO levels. Screening TSH was above 5 mIU/liter in 6% of children.

Conclusions: Despite the national salt iodization and the recommendation to supplement iodine during gestation, the status of the abovementioned microelement and real-life intake revealed the ineffectiveness of the current iodine-deficiency prophylaxis model in pregnancy.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Role of Choline in Neurodevelopmental Disorders—A Narrative Review Focusing on ASC, ADHD and Dyslexia
by Emma Derbyshire Nutrients 2023, 15(13), 2876;

Neurodevelopmental disorders appear to be rising in prevalence, according to the recent Global Burden of Disease Study. This rise is likely to be multi-factorial, but the role of certain nutrients known to facilitate neurodevelopment should be considered. One possible contributing factor could be attributed to deficits in choline intake, particularly during key stages of neurodevelopment, which includes the first 1000 days of life and childhood. Choline, a key micronutrient, is crucial for optimal neurodevelopment and brain functioning of offspring.

The present narrative review discusses the main research, describing the effect of choline in neurodevelopmental disorders, to better understand its role in the etiology and management of these disorders. In terms of findings, low choline intakes and reduced or altered choline status have been reported in relevant population subgroups: pregnancy (in utero), children with autism spectrum disorders, people with attention deficit hyperactivity disorder and those with dyslexia.

In conclusion, an optimal choline provision may offer some neuronal protection in early life and help to mitigate some cognitive effects in later life attributed to neurodevelopmental conditions. Research indicates that choline may act as a modifiable risk factor for certain neurodevelopmental conditions. Ongoing research is needed to unravel the mechanisms and explanations.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le rôle de la choline dans les troubles neurodéveloppementaux - Une revue narrative axée sur l'ASC, le TDAH et la dyslexie
par Emma Derbyshire Nutrients 2023, 15(13), 2876 ;

Selon la récente étude Global Burden of Disease Study, les troubles neurodéveloppementaux semblent augmenter en prévalence. Cette augmentation est susceptible d'être multifactorielle, mais le rôle de certains nutriments connus pour faciliter le développement neurologique doit être pris en compte. Un facteur contributif possible pourrait être attribué à des déficits d'apport en choline, en particulier pendant les étapes clés du développement neurologique, qui comprennent les 1000 premiers jours de la vie et de l'enfance. La choline, un micronutriment clé, est cruciale pour le développement neurologique optimal et le fonctionnement cérébral de la progéniture.

La présente revue narrative aborde les principales recherches, décrivant l'effet de la choline dans les troubles neurodéveloppementaux, afin de mieux comprendre son rôle dans l'étiologie et la prise en charge de ces troubles. En termes de résultats, de faibles apports en choline et un statut réduit ou altéré de la choline ont été rapportés dans des sous-groupes de population concernés : grossesse (in utero), enfants atteints de troubles du spectre autistique, personnes atteintes d'un trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité et personnes atteintes de dyslexie.

En conclusion, un apport optimal en choline peut offrir une certaine protection neuronale au début de la vie et aider à atténuer certains effets cognitifs plus tard dans la vie attribués aux conditions neurodéveloppementales. La recherche indique que la choline peut agir comme un facteur de risque modifiable pour certaines conditions neurodéveloppementales. Des recherches continues sont nécessaires pour démêler les mécanismes et les explications.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effectiveness of Polyphenols on Perinatal Brain Damage: A Systematic Review of Preclinical Studies
by Paula Brielle Pontes Foods 2023, 12(12), 2278;

Polyphenol supplementation during early life has been associated with a reduction of oxidative stress and neuroinflammation in diseases caused by oxygen deprivation, including cerebral palsy, hydrocephaly, blindness, and deafness. Evidence has shown that perinatal polyphenols supplementation may alleviate brain injury in embryonic, fetal, neonatal, and offspring subjects, highlighting its role in modulating adaptative responses involving phenotypical plasticity. Therefore, it is reasonable to infer that the administration of polyphenols during the early life period may be considered a potential intervention to modulate the inflammatory and oxidative stress that cause impairments in locomotion, cognitive, and behavioral functions throughout life. The beneficial effects of polyphenols are linked with several mechanisms, including epigenetic alterations, involving the AMP-activated protein kinase (AMPK), nuclear factor kappa B (NF-κB), and phosphoinositide 3-kinase (PI3K) pathways. To highlight these new perspectives, the objective of this systematic review was to summarize the understanding emerging from preclinical studies about polyphenol supplementation, its capacity to minimize brain injury caused by hypoxia-ischemia in terms of morphological, inflammatory, and oxidative parameters and its repercussions for motor and behavioral functions.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Efficacité des polyphénols sur les lésions cérébrales périnatales : une revue systématique des études précliniques
par Paula Brielle Pontes Foods 2023, 12(12), 2278 ;

La supplémentation en polyphénols au début de la vie a été associée à une réduction du stress oxydatif et de la neuroinflammation dans les maladies causées par la privation d'oxygène, notamment la paralysie cérébrale, l'hydrocéphalie, la cécité et la surdité. Des preuves ont montré que la supplémentation périnatale en polyphénols peut atténuer les lésions cérébrales chez les sujets embryonnaires, fœtaux, néonatals et progénitures, soulignant son rôle dans la modulation des réponses adaptatives impliquant la plasticité phénotypique. Par conséquent, il est raisonnable de déduire que l'administration de polyphénols au début de la vie peut être considérée comme une intervention potentielle pour moduler le stress inflammatoire et oxydatif qui entraîne des altérations des fonctions locomotrices, cognitives et comportementales tout au long de la vie. Les effets bénéfiques des polyphénols sont liés à plusieurs mécanismes, dont des altérations épigénétiques, impliquant les voies de la protéine kinase activée par l'AMP (AMPK), du facteur nucléaire kappa B (NF-κB) et de la phosphoinositide 3-kinase (PI3K). Pour mettre en lumière ces nouvelles perspectives, l'objectif de cette revue systématique était de résumer les connaissances issues des études précliniques sur la supplémentation en polyphénols, sa capacité à minimiser les lésions cérébrales causées par l'hypoxie-ischémie en termes de paramètres morphologiques, inflammatoires et oxydatifs et ses répercussions sur fonctions motrices et comportementales.

[Nutrimuscle-Conseils]

Does Iodine Intake Modify the Effect of Maternal Dysglycemia on Birth Weight in Mild-to-Moderate Iodine-Deficient Populations? A Mother–Newborn Prospective Cohort Study
by Yaniv S. Ovadia Nutrients 2023, 15(13), 2914;

It is unclear how maternal glycemic status and maternal iodine status influence birth weight among individuals with mild-to-moderate iodine deficiency (ID). We studied the association between birth weight and both maternal glucose levels and iodine intake among pregnant women with mild-to-moderate ID. Glucose values were assessed using a glucose challenge test (GCT) and non-fasting glucose levels that were determined before delivery; individuals’ iodine statuses were assessed using an iodine food frequency questionnaire; and serum thyroglobulin (Tg) and urinary iodine concentrations (UIC) were used to assess each group’s iodine status. Thyroid antibodies and free thyroxine (FT4) levels were measured. Obstetric and anthropometric data were also collected. Large-for-gestational age (LGA) status was predicted using a Cox proportional hazards model with multiple confounders. Tg > 13 g/L was independently associated with LGA (adjusted hazard ratio = 3.4, 95% CI: 1.4–10.2, p = 0.001). Estimated iodine intake correlated with FT4 among participants who reported consuming iodine-containing supplements (ICS) after adjusting for confounders (β = 0.4, 95% CI: 0.0002–0.0008, p = 0.001). Newborn weight percentiles were inversely correlated with maternal FT4 values (β = −0.2 95% CI:−0.08–−56.49, p = 0.049).

We conclude that in mild-to-moderate ID regions, insufficient maternal iodine status may increase LGA risk. Iodine status and ICS intake may modify the effect that maternal dysglycemia has on offspring weight.