Traduction de l'étude
Apport en vitamine D et niveaux sériques chez les femmes enceintes et en post-partum
par Laila Meija Nutrients 2023, 15(15), 3493 ;
La carence maternelle en vitamine D, très répandue chez les femmes enceintes en Europe, est liée à des effets néfastes sur la santé de la mère et de l'enfant. L’objectif était d’évaluer le statut en vitamine D des femmes enceintes en évaluant leur apport alimentaire et supplémentaire en vitamine D, leurs taux sériques de vitamine D, leurs taux d’hormone parathyroïdienne et leurs facteurs liés au mode de vie. Cette étude transversale, portant sur un total de 735 participantes (145 enceintes et 590 jusqu'au septième jour du post-partum), s'est déroulée en Lettonie. Des échantillons de sang, un questionnaire sur la fréquence des aliments et une documentation médicale ont été utilisés pour la collecte de données. La concentration sérique médiane de vitamine D était de 34,0 ng/mL, les femmes enceintes ayant des taux plus élevés (42,9 ng/mL) que les femmes en post-partum (31,8 ng/mL). Il n'y avait aucune association entre la concentration sérique de vitamine D et l'apport alimentaire en vitamine D (p > 0,05), alors qu'il existait une corrélation significative avec l'utilisation de suppléments de vitamine D (r = 0,41 ; p < 0,001 chez les femmes enceintes et r = 0,35 ; p < 0,001 chez les femmes en post-partum). Cette étude a démontré qu'une minorité de femmes enceintes (21,9 %) avaient une concentration sérique optimale de vitamine D (> 45 ng/mL) et que l'alimentation n'avait pas d'impact significatif sur les taux de vitamine D.
Ainsi, notre recommandation proposée pour l'apport en vitamine D pendant la grossesse était de 63 mcg (2 500 UI) toute l'année pour des niveaux optimaux chez les femmes enceintes d'Europe du Nord-Est.