La malbouffe réduit l'espérance de vie

[Nutrimuscle-Conseils]

Ultra-Processed Food Intake and Risk of Colorectal Cancer: A Matched Case-Control Study
Fatemeh Jafari Nutrition and Cancer Volume 75, 2023 - Issue 2 Pages 532-541

Colorectal cancer (CRC) is the third most prevalent and the second fatal cancer in the world. Ultra-processed foods (UPFs) are suggested to be related to various non-communicable diseases including cancers. However, studies on the relationship between UPFs and CRC are scarce. The aim of this study was to determine the association between consumption of UPFs and CRC. In a case-control study conducted in four hospitals in Tehran, Iran, consumption of UPFs in 71 CRC patients and 142 controls (patients with non-neoplastic diseases) were compared. Using 125-item semi-quantitative food frequency questionnaire, dietary intakes were assessed. We used Multivariate logistic regression to estimate the association between UPFs intake and risk of CRC.

Intake of nondairy beverages (P = 0.009), processed meat and fast food (P = 0.04) was significantly higher in those in the highest tertile of UPFs intake compared to the lowest tertile. In addition, intake of UPFs was associated with higher risk of CRC. The association remained constant after adjustment for BMI, income, smoking, type of job, educational level, and physical activity (OR, 3.32; 95% CI, 1.44–7.61; P = 0.003). Results of this study indicate that the intake of UPFs is associated with increased odds of CRC.

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Traduction de l'étude

Consommation d'aliments ultra-transformés et risque de cancer colorectal : une étude cas-témoin appariée
Fatemeh Jafari Nutrition et Cancer Volume 75, 2023 - Numéro 2 Pages 532-541

Le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus répandu et le deuxième cancer mortel dans le monde. Les aliments ultra-transformés (UPF) seraient liés à diverses maladies non transmissibles, notamment les cancers. Cependant, les études sur la relation entre les UPF et le CRC sont rares. Le but de cette étude était de déterminer l'association entre la consommation d'UPF et le CRC. Dans une étude cas-témoins menée dans quatre hôpitaux de Téhéran, en Iran, la consommation de FPU chez 71 patients atteints de CCR et 142 témoins (patients atteints de maladies non néoplasiques) a été comparée. À l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire semi-quantitatif de 125 éléments, les apports alimentaires ont été évalués. Nous avons utilisé la régression logistique multivariée pour estimer l'association entre l'apport en FPU et le risque de CCR.

La consommation de boissons non laitières (P = 0,009), de viande transformée et de restauration rapide (P = 0,04) était significativement plus élevée chez les personnes du tertile le plus élevé d'apport en FPU par rapport au tertile le plus bas. De plus, la consommation d'UPF était associée à un risque plus élevé de CCR. L'association est restée constante après ajustement pour l'IMC, le revenu, le tabagisme, le type d'emploi, le niveau d'éducation et l'activité physique (OR, 3,32 ; IC à 95 %, 1,44–7,61 ; P = 0,003). Les résultats de cette étude indiquent que la consommation d'UPF est associée à un risque accru de CCR.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of dietary antioxidant index with body mass index in adolescents
Bahareh Aminnejad Obesity Science & Practice, Vol. 9, No. 1, February 2023

Background
Dietary antioxidants may decrease body fat through reduction of oxidative stress. This study aimed to examine the association between dietary antioxidant index (DAI) and body mass index (BMI) in adolescent boys.

Methods
In this cross-sectional study, 593 adolescent boys aged 12–16 years were randomly selected and were divided into two groups of overweight and non-overweight individuals. Data on physical activity and anthropometric measurements were collected. Dietary intake was assessed using 168-item semi quantitative food frequency questionnaire and the DAI score was calculated to measure the antioxidant capacity of the diet.

Results
The overweight adolescents had higher intake of energy (2490.55 ± 632.49 vs. 2354.33 ± 632.64 kcal/d, p = 0.01), carbohydrate (290.21 ± 71.41 vs. 272.93 ± 79.22 g/d, p = 0.01), fat (111.51 ± 40.76 vs. 104.51 ± 35.56 g/d, p = 0.04), calcium (811.70 ± 283.70 vs. 741.06 ± 251.17 g/d, p = 0.003), and vitamin D (1.41 ± 1.17 vs. 1.18 ± 1.19 μg/d, p = 0.031) in comparison with normal weight adolescents. The DAI had an inverse association with BMI after adjustment for age and caloric intake (OR: 0.85, 95% CI: 0.76–0.96, p = 0.009). Additional adjustment for dietary intake of vitamin A, vitamin E, vitamin C, zinc, manganese, and selenium did not change the results.

Conclusion
The results of the study showed that following a diet rich in antioxidants may be effective in preventing obesity in adolescent boys. Further longitudinal studies are needed to confirm these finding and to determine the underlying mechanisms.

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Traduction de l'étude

Association de l'indice antioxydant alimentaire avec l'indice de masse corporelle chez les adolescents
Bahareh Aminnejad Obesity Science & Practice, Vol. 9, n° 1, février 2023

Arrière-plan
Les antioxydants alimentaires peuvent diminuer la graisse corporelle en réduisant le stress oxydatif. Cette étude visait à examiner l'association entre l'indice antioxydant alimentaire (DAI) et l'indice de masse corporelle (IMC) chez les garçons adolescents.

Méthodes
Dans cette étude transversale, 593 adolescents âgés de 12 à 16 ans ont été sélectionnés au hasard et divisés en deux groupes d'individus en surpoids et non en surpoids. Des données sur l'activité physique et des mesures anthropométriques ont été recueillies. L'apport alimentaire a été évalué à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire semi-quantitatif de 168 éléments et le score DAI a été calculé pour mesurer la capacité antioxydante du régime alimentaire.

Résultats
Les adolescents en surpoids avaient des apports énergétiques (2490,55 ± 632,49 vs 2354,33 ± 632,64 kcal/j, p = 0,01), en glucides (290,21 ± 71,41 vs 272,93 ± 79,22 g/j, p = 0,01), en lipides (111,51 ± 40,76) plus élevés vs 104,51 ± 35,56 g/j, p = 0,04), calcium (811,70 ± 283,70 vs 741,06 ± 251,17 g/j, p = 0,003) et vitamine D (1,41 ± 1,17 vs 1,18 ± 1,19 μg/j, p = 0,031) par rapport aux adolescents de poids normal. Le DAI avait une association inverse avec l'IMC après ajustement pour l'âge et l'apport calorique (OR : 0,85, IC à 95 % : 0,76-0,96, p = 0,009). Un ajustement supplémentaire pour l'apport alimentaire en vitamine A, vitamine E, vitamine C, zinc, manganèse et sélénium n'a pas modifié les résultats.

Conclusion
Les résultats de l'étude ont montré que suivre un régime riche en antioxydants peut être efficace pour prévenir l'obésité chez les adolescents. D'autres études longitudinales sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer les mécanismes sous-jacents.

[Nutrimuscle-Conseils]

Mediterranean diet and risk of breast cancer: An umbrella review
Carla González-Palacios Torres Clinical Nutrition Volume 42, Issue 4, April 2023, Pages 600-608

Background
The Mediterranean Diet (MedDiet) is a healthy dietary pattern which has been related to a lower risk of certain chronic diseases, such as some cancers. However, its role in breast cancer development remains unclear. This umbrella review aims to summarize the highest available evidence on MedDiet and breast cancer risk.

Methods
Pubmed, Web of Science, and Scopus electronic platforms were searched for relevant systematic reviews and meta-analyses. The selection criteria included systematic reviews with or without meta-analysis including women aged 18 years or older which evaluated the adherence to a MedDiet as the exposure and incidence of breast cancer as the outcome variable. Overlapping and quality of the reviews using AMSTAR-2 tool were independently assessed by two authors.

Results
Five systematic reviews and six systematic reviews with meta-analysis were included. Overall, 4 systematic reviews – two with and two without meta-analysis – were rated as of high quality. An inverse association was found in 5 of the 9 reviews which evaluated the role of MedDiet on the risk of total breast cancer. The meta-analyses showed moderate-high heterogeneity. The risk reduction seemed to be more consistent among postmenopausal women. No association was found for MedDiet among premenopausal women.

Conclusions
The results of this umbrella review suggest that adherence to a MedDiet pattern had a protective effect on the risk of breast cancer, especially for postmenopausal breast cancer. The stratification of breast cancer cases and conducting high-quality reviews are aspects needed to overcome the current results’ heterogeneity and to improve knowledge in this field.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Régime méditerranéen et risque de cancer du sein : une revue générale
Carla González-Palacios Torres Clinical Nutrition Volume 42, Numéro 4, Avril 2023, Pages 600-608

Arrière-plan
Le régime méditerranéen (MedDiet) est un régime alimentaire sain qui a été associé à un risque moindre de certaines maladies chroniques, telles que certains cancers. Cependant, son rôle dans le développement du cancer du sein reste incertain. Cette revue générale vise à résumer les meilleures preuves disponibles sur MedDiet et le risque de cancer du sein.

Méthodes
Les plateformes électroniques Pubmed, Web of Science et Scopus ont été recherchées pour des revues systématiques et des méta-analyses pertinentes. Les critères de sélection comprenaient des revues systématiques avec ou sans méta-analyse incluant des femmes âgées de 18 ans ou plus qui évaluaient l'adhésion à un MedDiet comme exposition et l'incidence du cancer du sein comme variable de résultat. Le chevauchement et la qualité des revues utilisant l'outil AMSTAR-2 ont été évalués de manière indépendante par deux auteurs.

Résultats
Cinq revues systématiques et six revues systématiques avec méta-analyse ont été incluses. Dans l'ensemble, 4 revues systématiques - deux avec et deux sans méta-analyse - ont été jugées de haute qualité. Une association inverse a été trouvée dans 5 des 9 revues qui ont évalué le rôle de MedDiet sur le risque de cancer du sein total. Les méta-analyses ont montré une hétérogénéité modérée à élevée. La réduction du risque semblait être plus constante chez les femmes ménopausées. Aucune association n'a été trouvée pour MedDiet chez les femmes préménopausées.

conclusion
Les résultats de cette revue générale suggèrent que l'adhésion à un modèle MedDiet a eu un effet protecteur sur le risque de cancer du sein, en particulier pour le cancer du sein post-ménopausique. La stratification des cas de cancer du sein et la réalisation d'examens de qualité sont des aspects nécessaires pour surmonter l'hétérogénéité des résultats actuels et améliorer les connaissances dans ce domaine.

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Total sugar, added sugar, fructose, and sucrose intake and all-cause, cardiovascular, and cancer mortality: a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective cohort studies
Nutrition 16 March 2023, 112032 Cuihong Huang

Highlights
• Total sugar and fructose intake are associated with risk of all-cause and CVD mortality, but not with cancer mortality.
• Added sugar and sucrose intake are not associated with all-cause, CVD, and cancer mortality.
• There was evidence of nonlinearity in the association of risk of all-cause and CVD mortality with total sugar and fructose intake.

Objective
This study performed a systematic review and dose–response meta-analysis to assess the associations of total sugars, added sugars, fructose, and sucrose with all-cause, cardiovascular disease (CVD), and cancer mortality.

Methods
We searched PubMed, EMBASE, and Web of Science for prospective cohort studies up to 10 May 2022. Pooled relative risks (RRs) and 95% confidence intervals (CIs) were calculated by random-effect models, and the linear/nonlinear dose–response associations were explored by restricted cubic splines.

Results
Comparing the highest with the lowest category of total sugars, the summary RR was 1.09 (95% CI 1.02-1.15; I2 71.9%) for all-cause mortality, 1.10 (1.02-1.18; I2 12.7%) for CVD mortality, and 1.00 (0.94-1.05; I2 0.0%) for cancer mortality. For fructose, the summary RR was 1.09 (1.03-1.16; I2 58.4%) for all-cause mortality, 1.11 (1.03-1.20; I2 37.4%) for CVD mortality, and 1.00 (0.95-1.06; I2 0.0%) for cancer mortality. Restricted cubic splines showed nonlinear associations of total sugars and fructose with all-cause and CVD mortality (P nonlinearity<0.001). A significant increment in risk of all-cause and CVD mortality was observed greater than 10 - 20 %E intake for total sugars and fructose. No association was found for the added sugars and sucrose with all-cause, CVD, and cancer mortality.

Conclusions
Increased intake of total sugars and fructose is associated with all-cause and CVD mortality but not associated with cancer mortality, which could have implications for guideline recommendations regarding the risk of mortality related to sugar intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation totale de sucre, de sucre ajouté, de fructose et de saccharose et mortalité toutes causes confondues, cardiovasculaire et par cancer : une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'études de cohorte prospectives
Nutrition 16 mars 2023, 112032 Cuihong Huang

Points forts
• La consommation totale de sucre et de fructose est associée au risque de mortalité toutes causes confondues et par MCV, mais pas à la mortalité par cancer.
• L'apport de sucre et de saccharose ajoutés n'est pas associé à la mortalité toutes causes confondues, par MCV et par cancer.
• Il y avait des preuves de non-linéarité dans l'association du risque de mortalité toutes causes confondues et par MCV avec l'apport total en sucre et en fructose.

Objectif
Cette étude a réalisé une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse pour évaluer les associations de sucres totaux, de sucres ajoutés, de fructose et de saccharose avec toutes causes, les maladies cardiovasculaires (MCV) et la mortalité par cancer.

Méthodes
Nous avons recherché dans PubMed, EMBASE et Web of Science des études de cohorte prospectives jusqu'au 10 mai 2022. Les risques relatifs (RR) regroupés et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculés par des modèles à effets aléatoires, et la dose-réponse linéaire/non linéaire les associations ont été explorées par des splines cubiques restreintes.

Résultats
En comparant la catégorie la plus élevée à la plus faible de sucres totaux, le RR sommaire était de 1,09 (IC à 95 % 1,02-1,15 ; I2 71,9 %) pour la mortalité toutes causes confondues, de 1,10 (1,02-1,18 ; I2 12,7 %) pour la mortalité cardiovasculaire et de 1,00 (0,94-1,05 ; I2 0,0 %) pour la mortalité par cancer. Pour le fructose, le RR sommaire était de 1,09 (1,03-1,16 ; I2 58,4 %) pour la mortalité toutes causes confondues, de 1,11 (1,03-1,20 ; I2 37,4 %) pour la mortalité cardiovasculaire et de 1,00 (0,95-1,06 ; I2 0,0 %) pour le cancer. mortalité. Les splines cubiques restreintes ont montré des associations non linéaires des sucres totaux et du fructose avec la mortalité toutes causes et MCV (non linéarité P < 0,001). Une augmentation significative du risque de mortalité toutes causes confondues et par MCV a été observée supérieure à 10 - 20 % d'apport E pour les sucres totaux et le fructose. Aucune association n'a été trouvée pour les sucres ajoutés et le saccharose avec la mortalité toutes causes confondues, par MCV et par cancer.

conclusion
Une consommation accrue de sucres totaux et de fructose est associée à la mortalité toutes causes confondues et par MCV, mais pas à la mortalité par cancer, ce qui pourrait avoir des implications pour les recommandations des lignes directrices concernant le risque de mortalité lié à la consommation de sucre.

[Nutrimuscle-Conseils]

Food Additives in Ultra-Processed Packaged Foods: An Examination of US Household Grocery Store Purchases
Elizabeth K. Dunford, Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics. January 31, 2023

Background
Food additives have been used mainly in the past century to perform specific functions in foods. Some types of food additives have been linked to adverse health outcomes, yet there is little research examining food additives in the US food supply.
Objective
To examine the proportion of products purchased by US households containing four common technical food additives using time-specific food composition data and examine whether purchases have changed over time.
Participants/setting
Nielsen Homescan Consumer Panels, 2001 and 2019.
Main outcome measures
The proportion of packaged food products containing common types of food additives purchased by US households was determined overall and by food category.
Statistical analysis performed
Differences were examined using Student t test; P value < 0.001 was considered significant.
Results
Between 2001 and 2019, the proportion of food products purchased by US households that contained additives increased from 49.6% to 59.5% (P < 0.001). The proportion of carbonated soft drinks purchased containing flavors decreased, with a subsequent increase in purchases containing nonnutritive sweeteners. Baby foods showed a 20% increase in the proportion of purchases containing additives and >15% increase in the proportion of purchases containing three or more additives.
Conclusions
There is convincing evidence that US household purchases of common types of technical food additives are increasing. Despite some positive changes such as a decrease in the use of added flavors in carbonated soft drinks, across most food categories an increase in purchases of all types of products containing additives was observed. In particular the finding that purchases of baby food products containing additives have increased substantially is crucial in informing future research in this area and warrants further investigation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Additifs alimentaires dans les aliments emballés ultra-transformés : examen des achats des ménages américains dans les épiceries
Elizabeth K. Dunford, Journal de l'Académie de nutrition et de diététique. 31 janvier 2023

Arrière-plan
Les additifs alimentaires ont été utilisés principalement au cours du siècle dernier pour remplir des fonctions spécifiques dans les aliments. Certains types d'additifs alimentaires ont été associés à des effets néfastes sur la santé, mais il existe peu de recherches sur les additifs alimentaires dans l'approvisionnement alimentaire américain.

Objectif
Examiner la proportion de produits achetés par les ménages américains contenant quatre additifs alimentaires techniques courants à l'aide de données sur la composition des aliments spécifiques au temps et examiner si les achats ont changé au fil du temps.

Participants/environnement
Panels de consommateurs Nielsen Homescan, 2001 et 2019.

Principaux critères de jugement
La proportion de produits alimentaires emballés contenant des types courants d'additifs alimentaires achetés par les ménages américains a été déterminée globalement et par catégorie d'aliments.

Analyse statistique effectuée
Les différences ont été examinées à l'aide du test t de Student ; La valeur P < 0,001 était considérée comme significative.

Résultats
Entre 2001 et 2019, la proportion de produits alimentaires achetés par les ménages américains contenant des additifs est passée de 49,6 % à 59,5 % (P < 0,001). La proportion de boissons gazeuses achetées contenant des arômes a diminué, avec une augmentation subséquente des achats contenant des édulcorants non nutritifs. Les aliments pour bébés ont affiché une augmentation de 20 % de la proportion d'achats contenant des additifs et une augmentation de plus de 15 % de la proportion d'achats contenant trois additifs ou plus.

conclusion
Il existe des preuves convaincantes que les achats des ménages américains de types courants d'additifs alimentaires techniques sont en augmentation. Malgré certains changements positifs tels qu'une diminution de l'utilisation d'arômes ajoutés dans les boissons gazeuses, une augmentation des achats de tous les types de produits contenant des additifs a été observée dans la plupart des catégories d'aliments. En particulier, la conclusion selon laquelle les achats de produits alimentaires pour bébés contenant des additifs ont considérablement augmenté est cruciale pour éclairer les recherches futures dans ce domaine et justifie une enquête plus approfondie.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of ultra-processed foods intake on the metabolic syndrome components and body fat in children and adolescents: A systematic review based on cohort studies
Jesús Ricardo Gómez Frías Nutrition 22 March 2023, 112038

Highlights
• Recommendations to reduce the consumption of ultra-processed foods at the population level should be maintained and population must be encouraged to reduce ultra-processed food intake
• Mixed results in almost every component except for total cholesterol, a positive relationship was described in all articles that analyzed it.
• Different variables like physical activity can modify the effect of consumption of ultra-processed foods on body fat and metabolic syndrome components and studies must account for it

Objective
This research aimed to thoroughly review the scientific literature related to cohort studies that evaluated the association between the ultra-processed food intake, according to the NOVA classification, and the increase in the components of metabolic syndrome and body fat in children and adolescents.

Research methods and procedures
We consulted the PubMed, Scielo, Lilacs, and ScienceDirect databases and selected cohort studies that met the main objective of this review and included the age group of interest. We used an adaptation of the Newcastle-Ottawa scale to evaluate cohort studies.

Results
Of 383 articles identified, 367 were excluded after reading the title, abstract, and methodology. Lastly, only nine of them met the selection criteria defined for this review; in two of which we found a positive association reported between high consumption of ultra-processed and total cholesterol levels, one study reported a positive association with LDL-c, one with triglycerides, one with diastolic blood pressure, three with BMI, two with waist circumference and two with body fat.

Conclusion
Seven of nine studies found at least one association with components of metabolic syndrome. This highlights the importance of early intervention to prevent non-communicable diseases in the future.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la consommation d'aliments ultra-transformés sur les composants du syndrome métabolique et la graisse corporelle chez les enfants et les adolescents : une revue systématique basée sur des études de cohorte
Jesús Ricardo Gómez Frías Nutrition 22 mars 2023, 112038

Points forts
• Les recommandations visant à réduire la consommation d'aliments ultra-transformés au niveau de la population doivent être maintenues et la population doit être encouragée à réduire la consommation d'aliments ultra-transformés
• Résultats mitigés dans presque tous les composants sauf pour le cholestérol total, une relation positive a été décrite dans tous les articles qui l'ont analysé.
• Différentes variables comme l'activité physique peuvent modifier l'effet de la consommation d'aliments ultra-transformés sur la graisse corporelle et les composants du syndrome métabolique et les études doivent en tenir compte

Objectif
Cette recherche visait à faire une revue approfondie de la littérature scientifique liée aux études de cohorte ayant évalué l'association entre la consommation d'aliments ultra-transformés, selon la classification NOVA, et l'augmentation des composants du syndrome métabolique et de la graisse corporelle chez les enfants et les adolescents.

Méthodes et procédures de recherche
Nous avons consulté les bases de données PubMed, Scielo, Lilacs et ScienceDirect et sélectionné des études de cohorte qui répondaient à l'objectif principal de cette revue et incluaient le groupe d'âge d'intérêt. Nous avons utilisé une adaptation de l'échelle de Newcastle-Ottawa pour évaluer les études de cohorte.

Résultats
Sur 383 articles identifiés, 367 ont été exclus après lecture du titre, du résumé et de la méthodologie. Enfin, seuls neuf d'entre eux répondaient aux critères de sélection définis pour cette revue ; dans deux d'entre eux, nous avons trouvé une association positive rapportée entre une consommation élevée de cholestérol ultra-transformé et le taux de cholestérol total, une étude a rapporté une association positive avec le LDL-c, une avec les triglycérides, une avec la pression artérielle diastolique, trois avec l'IMC, deux avec la taille circonférence et deux avec de la graisse corporelle.

Conclusion
Sept des neuf études ont trouvé au moins une association avec des composants du syndrome métabolique. Cela souligne l'importance d'une intervention précoce pour prévenir les maladies non transmissibles à l'avenir.

[Nutrimuscle-Conseils]

Primary prevention of cardiovascular disease in women with a Mediterranean diet: systematic review and meta-analysis
Anushriya Pant Heart Published Online First: 14 March 2023.

Background Dietary modification is a cornerstone of cardiovascular disease (CVD) prevention. A Mediterranean diet has been associated with a lower risk of CVD but no systematic reviews have evaluated this relationship specifically in women.

Objective To determine the association between higher versus lower adherence to a Mediterranean diet and incident CVD and total mortality in women.

Methods A systematic search of Medline, Embase, CINAHL, Scopus, and Web of Science (2003–21) was performed. Randomised controlled trials and prospective cohort studies with participants without previous CVD were included. Studies were eligible if they reported a Mediterranean diet score and comprised either all female participants or stratified outcomes by sex. The primary outcome was CVD and/or total mortality. A random effects meta-analysis was conducted to calculate pooled hazard ratios (HRs) and confidence intervals (CIs).

Results Sixteen prospective cohort studies were included in the meta-analysis (n=7 22 495 female participants). In women, higher adherence to a Mediterranean diet was associated with a lower CVD incidence (HR 0.76, 95% CI 0.72 to 0.81; I2=39%, p test for heterogeneity=0.07), total mortality (HR 0.77, 95% CI 0.74 to 0.80; I2=21%, p test for heterogeneity=0.28), and coronary heart disease (HR 0.75, 95% CI 0.65 to 0.87; I2=21%, p test for heterogeneity=0.28). Stroke incidence was lower in women with higher Mediterranean diet adherence (HR 0.87, 95% CI 0.76 to 1.01; I2=0%, p test for heterogeneity=0.89), but this result was not statistically significant.

Conclusion This study supports a beneficial effect of the Mediterranean diet on primary prevention of CVD and death in women, and is an important step in enabling sex specific guidelines.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Prévention primaire des maladies cardiovasculaires chez les femmes suivant un régime méditerranéen : revue systématique et méta-analyse
Anushriya Pant Heart publié en ligne en premier : 14 mars 2023.

Contexte La modification du régime alimentaire est une pierre angulaire de la prévention des maladies cardiovasculaires (MCV). Un régime méditerranéen a été associé à un risque plus faible de MCV, mais aucune revue systématique n'a évalué cette relation spécifiquement chez les femmes.

Objectif Déterminer l'association entre une adhésion plus élevée par rapport à une adhésion plus faible à un régime méditerranéen et l'incidence de maladies cardiovasculaires et la mortalité totale chez les femmes.

Méthodes Une recherche systématique dans Medline, Embase, CINAHL, Scopus et Web of Science (2003–21) a été effectuée. Des essais contrôlés randomisés et des études de cohorte prospectives avec des participants sans antécédent de MCV ont été inclus. Les études étaient éligibles si elles rapportaient un score de régime méditerranéen et comprenaient soit toutes les participantes, soit des résultats stratifiés par sexe. Le critère de jugement principal était les maladies cardiovasculaires et/ou la mortalité totale. Une méta-analyse à effets aléatoires a été menée pour calculer les risques relatifs (RR) et les intervalles de confiance (IC) regroupés.

Résultats Seize études de cohorte prospectives ont été incluses dans la méta-analyse (n=7 22 495 participantes). Chez les femmes, une plus grande adhésion à un régime méditerranéen était associée à une incidence plus faible de maladies cardiovasculaires (HR 0,76, IC à 95 % 0,72 à 0,81 ; I2 = 39 %, test p pour l'hétérogénéité = 0,07), à une mortalité totale (HR 0,77, IC à 95 % 0,74 à 0,80 ; I2 = 21 %, test p pour l'hétérogénéité = 0,28) et maladie coronarienne (HR 0,75, IC à 95 % 0,65 à 0,87 ; I2 = 21 %, test p pour l'hétérogénéité = 0,28). L'incidence des accidents vasculaires cérébraux était plus faible chez les femmes suivant davantage le régime méditerranéen (HR 0,87, IC à 95 % 0,76 à 1,01 ; I2 = 0 %, test p pour l'hétérogénéité = 0,89), mais ce résultat n'était pas statistiquement significatif.

Conclusion Cette étude soutient un effet bénéfique du régime méditerranéen sur la prévention primaire des maladies cardiovasculaires et des décès chez les femmes, et constitue une étape importante dans l'élaboration de lignes directrices spécifiques au sexe

[Nutrimuscle-Conseils]

Ultra-processed food consumption deteriorates the profile of micronutrients consumed by Portuguese adults and elderly: the UPPER project
Luiza Antoniazzi, European Journal of Nutrition volume 62, pages1131–1141 (2023)

Purpose
This study aims to describe micronutrient intake according to food processing degree and to investigate the association between the dietary share of ultra-processed foods and micronutrient inadequacies in a representative sample of Portuguese adult and elderly individuals.

Methods
Cross-sectional data from the National Food, Nutrition and Physical Activity Survey (2015/2016) were used. Food consumption data were collected through two 24-h food recalls, and food items were classified according to the NOVA system. Linear regression models were used to assess the association between the micronutrient density and the quintiles of ultra-processed food consumption—crude and adjusted. Negative Binomial regressions were performed to measure the prevalence ratio of micronutrient inadequacy according to ultra-processed food quintiles.

Results
For adults, all evaluated vitamins had significantly lower content in the fraction of ultra-processed foods compared to unprocessed or minimally processed foods, except vitamin B2. For the elderly, out of ten evaluated vitamins, seven presented significantly less content in ultra-processed foods compared to non-processed ones. The higher energy contribution of ultra-processed foods in adults was associated with a lower density of vitamins and minerals. This association was not observed in the elderly. For adults, compared with the first quintile of ultra-processed food consumption, the fifth quintile was positively associated with inadequate intakes of vitamin B6 (PR 1.51), vitamin C (PR 1.32), folate (PR 1.14), magnesium (PR 1.21), zinc (PR 1.33), and potassium (PR 1.19).

Conclusion
Our results corroborate the importance of public health actions that promote a reduction in the consumption of ultra-processed foods.