La malbouffe réduit l'espérance de vie

[Nutrimuscle-Conseils]

Ultra-processed food consumption, mediating biomarkers, and risk of chronic obstructive pulmonary disease: a prospective cohort study in the UK Biobank
Qida He Food & Function Issue 19, 2023

Background: Ultra-processed food (UPF) is a popular supplement in the UK and other developed countries. However, whether and how UPF intake is associated with chronic obstructive pulmonary disease (COPD) remains unclear. Objective: We aimed to examine the association between UPF consumption and COPD incidence and explore the potential mediating effects of COPD-related biomarkers. Methods: This prospective cohort study included 207 002 participants without COPD at recruitment and completed 24-hour dietary recalls. UPF was defined according to the NOVA classification system. Incident COPD was ascertained using electronic hospital and mortality records. Cox regression models were used to estimate UPF consumption and the subsequent risk of COPD. Substitution analysis was performed to assess the risk of COPD by substituting UPF with an equivalent proportion of unprocessed or minimally processed food (UNPF). Mediation analyses were performed to evaluate the contribution of biomarkers related to the lipid profile, glucose metabolism, and systemic inflammation to the observed associations.

Results: During a median follow-up of 13.1 (interquartile range: 12.5–13.9) years, 4670 COPD events were recorded. The adjusted hazard ratio (HR) of COPD in the highest quintile versus the lowest quintile of the UPF consumption proportion (weight percentage of the UPF) was 1.22 (95% confidence interval [CI]: 1.11–1.34). There was a 10% elevated risk of COPD incidence per SD increase in UPF intake (HR: 1.10; 95% CI: 1.08–1.13). Replacing 20% of the UNPF weight with the UPF was associated with a 13% decrease in COPD risk (95% CI: 0.84–0.91). In mediation analyses, biomarkers explained 1.0–10.1% of the association between UPF intake and COPD. Results from stratified and sensitivity analyses further support the robustness of these findings.

Conclusions: Elevated UPF consumption was associated with a higher risk of COPD, and this association was primarily mediated by glucose, inflammation, and lipids, whereas substituting UNPF for UPF was associated with a decreased risk of COPD.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommation d'aliments ultra-transformés, biomarqueurs médiateurs et risque de maladie pulmonaire obstructive chronique : une étude de cohorte prospective dans la biobanque britannique
Qida He Alimentation & Fonction Numéro 19, 2023

Contexte : Les aliments ultra-transformés (UPF) sont un complément populaire au Royaume-Uni et dans d'autres pays développés. Cependant, on ne sait pas encore si et comment la consommation d'UPF est associée à la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Objectif : Nous avions pour objectif d'examiner l'association entre la consommation d'UPF et l'incidence de la BPCO et d'explorer les effets médiateurs potentiels des biomarqueurs liés à la BPCO. Méthodes : Cette étude de cohorte prospective a inclus 207 002 participants sans BPCO au moment du recrutement et a effectué des rappels alimentaires de 24 heures. UPF a été défini selon le système de classification NOVA. L'incident de BPCO a été vérifié à l'aide des dossiers électroniques d'hospitalisation et de mortalité. Des modèles de régression de Cox ont été utilisés pour estimer la consommation d'UPF et le risque ultérieur de BPCO. Une analyse de substitution a été réalisée pour évaluer le risque de BPCO en remplaçant l'UPF par une proportion équivalente d'aliments non transformés ou peu transformés (UNPF). Des analyses de médiation ont été effectuées pour évaluer la contribution des biomarqueurs liés au profil lipidique, au métabolisme du glucose et à l'inflammation systémique aux associations observées.

Résultats : Au cours d'un suivi médian de 13,1 ans (intervalle interquartile : 12,5–13,9), 4 670 événements de BPCO ont été enregistrés. Le rapport de risque (HR) ajusté de BPCO dans le quintile le plus élevé par rapport au quintile le plus bas de la proportion de consommation d'UPF (pourcentage pondéral de l'UPF) était de 1,22 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,11–1,34). Il y avait un risque élevé de 10 % d'incidence de BPCO par augmentation de l'écart-type de l'apport UPF (HR : 1,10 ; IC à 95 % : 1,08-1,13). Le remplacement de 20 % du poids de l'UNPF par l'UPF était associé à une diminution de 13 % du risque de BPCO (IC à 95 % : 0,84 à 0,91). Dans les analyses de médiation, les biomarqueurs expliquaient 1,0 à 10,1 % de l’association entre la consommation d’UPF et la BPCO. Les résultats des analyses stratifiées et de sensibilité confirment davantage la robustesse de ces résultats.

Conclusions : Une consommation élevée d'UPF était associée à un risque plus élevé de BPCO, et cette association était principalement médiée par le glucose, l'inflammation et les lipides, alors que le remplacement de l'UNPF par l'UPF était associé à une diminution du risque de BPCO.

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher consumption of ultra-processed food is associated with cardiovascular risk in Korean adults: KNHANES 2016–2018
Sukyoung Jung Front. Nutr., 18 September 2023

Background: Excessive consumption of ultra-processed foods (UPFs) has been linked to an increased risk of cardiovascular disease. We aimed to investigate the association between the percentage of energy intake from UPFs and the American Heart Association’s cardiovascular health (CVH) metrics in Korean adults.

Methods: This study analyzed adults aged 40 years and older using data from the Korean National Health and Nutrition Examination Survey 2016–2018 (n = 9,351). All foods or beverages reported in a 24-h dietary recall were categorized using the NOVA system, and the percentage of energy from UPFs was calculated. Each CVH metric was scored 0–2 (poor, intermediate, ideal). The sum of six component scores was classified as inadequate, average, or optimum. Multinomial logistic regression models were used to estimate the covariate-adjusted odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) for inadequate and average CVH versus optimum CVH.

Results: The mean percentage of energy from UPFs was 24.2%. After adjusting for covariates, participants in the highest UPF quartile had 26% higher odds of having inadequate CVH than those in the lowest quartile (OR 1.26, 95% CI 0.94–1.69, P-trend = 0.03). The percentage of energy from UPFs was positively associated with current smoking, physical inactivity, body mass index, and total cholesterol and was inversely associated with blood pressure and fasting glucose.

Conclusion: The percentage of energy from UPFs accounted for one-fourth of total calorie intake in Korean adults aged 40 years and older. Higher UPF consumption was associated with poorer CVH, underscoring the potential of limiting UPF consumption as a preventative measure for cardiovascular diseases.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés est associée à un risque cardiovasculaire chez les adultes coréens : KNHANES 2016-2018
Front Sukyoung Jung. Nutr., 18 septembre 2023

Contexte : La consommation excessive d'aliments ultra-transformés (UPF) a été associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Notre objectif était d’étudier l’association entre le pourcentage d’apport énergétique provenant des UPF et les mesures de santé cardiovasculaire (CVH) de l’American Heart Association chez les adultes coréens.

Méthodes : Cette étude a analysé des adultes âgés de 40 ans et plus à l’aide des données de l’enquête nationale coréenne sur la santé et la nutrition 2016-2018 (n = 9 351). Tous les aliments ou boissons signalés lors d'un rappel alimentaire de 24 heures ont été classés à l'aide du système NOVA et le pourcentage d'énergie provenant des UPF a été calculé. Chaque métrique CVH a été notée de 0 à 2 (médiocre, intermédiaire, idéal). La somme des scores des six composantes a été classée comme inadéquate, moyenne ou optimale. Des modèles de régression logistique multinomiale ont été utilisés pour estimer les rapports de cotes (OR) ajustés en fonction des covariables et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour une CVH inadéquate et moyenne par rapport à une CVH optimale.

Résultats : Le pourcentage moyen d'énergie provenant des UPF était de 24,2 %. Après ajustement pour tenir compte des covariables, les participants du quartile UPF le plus élevé avaient 26 % plus de chances d'avoir une CVH inadéquate que ceux du quartile le plus bas (RC 1,26, IC à 95 % 0,94-1,69, tendance P = 0,03). Le pourcentage d'énergie provenant des UPF était positivement associé au tabagisme actuel, à l'inactivité physique, à l'indice de masse corporelle et au cholestérol total et était inversement associé à la tension artérielle et à la glycémie à jeun.

Conclusion : Le pourcentage d'énergie provenant des UPF représentait un quart de l'apport calorique total chez les adultes coréens âgés de 40 ans et plus. Une consommation plus élevée d'UPF était associée à une CVH plus faible, soulignant le potentiel de limiter la consommation d'UPF comme mesure préventive des maladies cardiovasculaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of Dietary Inflammatory Index and Dietary Oxidative Balance Score with All-Cause and Disease-Specific Mortality: Findings of 2003–2014 National Health and Nutrition Examination Survey
by Xuanyang Wang Nutrients 2023, 15(14), 3148;

To clarify the effects of dietary inflammatory and pro-oxidative potential, we investigated the impact of the Dietary Inflammation Index (DII) and the Dietary Oxidative Balance Score (DOBS) on all-cause and disease-specific mortality. For DII and DOBS, 17,550 and 24,527 participants were included. Twenty-six and seventeen dietary factors were selected for scoring. Cox proportional hazards regression models were used. DII and DOBS were significantly associated with all-cause, CVD, and cancer mortality in this nationally representative sample of American adults. Compared with the lowest DII, the multivariable-adjusted hazard ratios (95% CI) of all-cause, CVD, and cancer mortality for the highest were 1.49 (1.23–1.80), 1.58 (1.08–2.33), and 1.56 (1.07–2.25). The highest quartile of DOBS was associated with the risk of all-cause death (HR 0.71, 95% CI 0.59–0.86). Pro-inflammatory and pro-oxidative diets were associated with increased risk for all-cause (HR 1.59, 95% CI 1.28–1.97), and CVD (HR 2.29, 95% CI 1.33–3.94) death compared to anti-inflammatory and antioxidant diets. Similar results were observed among the stratification analyses.

Inflammation-reducing and oxidative-balancing diets are linked to lower all-cause and CVD mortality. Diets impact health by regulating inflammation and oxidative stress.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de l'indice inflammatoire alimentaire et du score de l'équilibre oxydatif alimentaire avec la mortalité toutes causes confondues et spécifiques à une maladie : résultats de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition de 2003 à 2014
par Xuanyang Wang Nutrients 2023, 15(14), 3148 ;

Pour clarifier les effets du potentiel inflammatoire et pro-oxydatif alimentaire, nous avons étudié l'impact de l'indice d'inflammation alimentaire (DII) et du score d'équilibre oxydatif alimentaire (DOBS) sur la mortalité toutes causes confondues et spécifiques à la maladie. Pour DII et DOBS, 17 550 et 24 527 participants ont été inclus. Vingt-six et dix-sept facteurs alimentaires ont été sélectionnés pour la notation. Des modèles de régression à risques proportionnels de Cox ont été utilisés. DII et DOBS étaient associés de manière significative à la mortalité toutes causes confondues, par maladies cardiovasculaires et par cancer dans cet échantillon représentatif d'adultes américains à l'échelle nationale. Comparés au DII le plus faible, les rapports de risque ajustés multivariés (IC à 95 %) de mortalité toutes causes confondues, par maladies cardiovasculaires et par cancer pour le plus élevé étaient de 1,49 (1,23 à 1,80), 1,58 (1,08 à 2,33) et 1,56 (1,07 à 1,07). 2.25). Le quartile le plus élevé de DOBS était associé au risque de décès toutes causes confondues (HR 0,71, IC à 95 % 0,59-0,86). Les régimes pro-inflammatoires et pro-oxydants étaient associés à un risque accru de décès toutes causes confondues (HR 1,59, IC à 95 % 1,28-1,97) et de maladies cardiovasculaires (HR 2,29, IC à 95 % 1,33-3,94) par rapport aux régimes alimentaires anti-inflammatoires et antioxydants. régimes. Des résultats similaires ont été observés parmi les analyses de stratification.

Les régimes alimentaires réduisant l’inflammation et équilibrant l’oxydation sont liés à une diminution de la mortalité toutes causes confondues et par maladies cardiovasculaires. Les régimes alimentaires ont un impact sur la santé en régulant l’inflammation et le stress oxydatif.

[Nutrimuscle-Conseils]

Changes in Diet Quality over 10 Years and Subsequent Mortality from Cardiovascular Disease in the Multiethnic Cohort Study
by Minji Kang Nutrients 2023, 15(15), 3482;

This study investigated how diet quality changes over a ten-year period, assessed using the following four diet quality indexes, the Healthy Eating Index-2015 (HEI-2015), Alternative Healthy Eating Index-2010 (AHEI-2010), alternate Mediterranean Diet (aMED), and Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH), were related to mortality from cardiovascular disease (CVD) in the Multiethnic Cohort Study. The analysis included 61,361 participants who completed both the 1993–1996 baseline survey and the 2003–2008 10-year follow-up surveys. Over the mean follow-up period of 13 years after the 10-year survey, 4174 deaths from CVD were identified. Hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs) were estimated using multivariable Cox models. Increases in diet quality scores were associated with a reduced risk of CVD mortality for all indexes: HRs per one SD increment of 0.94 to 0.99 (HR (95% CI), 0.96 (0.92–1.01) for HEI-2015, 0.96 (0.91–1.01) for AHEI-2010, 0.99 (0.94–1.04) for aMED, and 0.94 (0.89–0.99) for DASH) in men and 0.88 to 0.92 (0.88 (0.84–0.92) for HEI-2015, 0.90 (0.85–0.95) for AHEI-2010, 0.89 (0.84–0.95) for aMED, and 0.92 (0.87–0.96) for DASH) in women. The inverse association generally did not vary by race and ethnicity, age, body mass index, smoking, and hypertension in each sex. Our findings suggest that improving diet quality and maintaining a high-quality diet over time may help reduce the risk of CVD mortality and could also be beneficial for those at higher risk of CVD.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Modifications de la qualité de l'alimentation sur 10 ans et mortalité ultérieure due aux maladies cardiovasculaires dans l'étude de cohorte multiethnique
par Minji Kang Nutrients 2023, 15(15), 3482 ;

Cette étude a examiné l'évolution de la qualité de l'alimentation sur une période de dix ans, évaluée à l'aide des quatre indices de qualité de l'alimentation suivants, le Healthy Eating Index-2015 (HEI-2015), l'Alternative Healthy Eating Index-2010 (AHEI-2010), le régime méditerranéen alternatif. (aMED) et les approches diététiques pour arrêter l'hypertension (DASH) étaient liées à la mortalité due aux maladies cardiovasculaires (MCV) dans l'étude de cohorte multiethnique. L'analyse a porté sur 61 361 participants qui ont répondu à la fois à l'enquête de référence de 1993 à 1996 et à l'enquête de suivi sur 10 ans de 2003 à 2008. Au cours de la période de suivi moyenne de 13 ans après l'enquête de 10 ans, 4 174 décès dus à des maladies cardiovasculaires ont été identifiés. Les rapports de risque (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été estimés à l'aide de modèles multivariés de Cox. L'augmentation des scores de qualité de l'alimentation était associée à une réduction du risque de mortalité par MCV pour tous les indices : HR par incrément d'écart-type de 0,94 à 0,99 (HR (IC à 95 %), 0,96 (0,92–1,01) pour HEI-2015, 0,96 (0,91–1,01). 1,01) pour AHEI-2010, 0,99 (0,94-1,04) pour aMED et 0,94 (0,89-0,99) pour DASH) chez les hommes et 0,88 à 0,92 (0,88 (0,84-0,92) pour HEI-2015, 0,90 (0,85-0,95) pour AHEI-2010, 0,89 (0,84-0,95) pour aMED et 0,92 (0,87-0,96) pour DASH) chez les femmes. L’association inverse ne variait généralement pas selon la race et l’origine ethnique, l’âge, l’indice de masse corporelle, le tabagisme et l’hypertension pour chaque sexe. Nos résultats suggèrent que l’amélioration de la qualité de l’alimentation et le maintien d’un régime alimentaire de haute qualité au fil du temps pourraient contribuer à réduire le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire et pourraient également être bénéfiques pour les personnes présentant un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of sugar-sweetened beverages with the risk of colorectal cancer: a systematic review and meta-analysis
Linya Feng, European Journal of Clinical Nutrition volume 77, pages941–952 (2023)

The association between sugar-sweetened beverages intake and colorectal cancer (CRC) remains controversial. A metaanalysis was performed to clarify the correlation between sugar-sweetened beverages and CRC risk/mortality. A systematic literature search was conducted in PubMed, Web of Science, Embase, China National Knowledge Infrastructure (CNKI), Sinomed (CBM), Wanfang Data Knowledge Service Platform, and China Science and Technology Journal VIP database. Articles were restricted to be available in any language until March 31, 2022. The highest exposed categories were used to calculate the pooled relative risks (RR) values. Pooled relative risks (RR) and 95% confidence intervals (CI) were used to estimate the association of sugar-sweetened beverages with CRC risk and mortality. Heterogeneity was assessed with the Cochran Q statistic and quantified with the I2 statistic. A total of 17 studies (6 case–control and 11 cohort) involving 557,391 subjects were included in this meta-analysis.

The pooled RRs for CRC incidence and mortality among people taking sugar-sweetened beverages were 1.17 (95% CI: 1.07–1.28) and 1.13 (95% CI: 0.99–1.29), respectively. In subgroup analysis, a correlation was found in the distal colon with a pooled RR of 1.41 (95% CI: 1.10–1.80). There was no correlation in the proximal colon with a pooled RR of 1.58 (95% CI: 0.79–3.17). We found statistically significant associations between CRC incidence and sugar-sweetened beverages intake in North America and Oceania, with pooled RRs of 1.16 (95% CI: 1.00–1.33) and 1.32 (95% CI: 1.13–1.55), respectively. In sensitivity analysis, after excluding each study and calculating heterogeneity and effect sizes, there was still a correlation between sugar-sweetened beverages intake and CRC risk.

This meta-analysis suggests that sugar-sweetened beverages intake may increase CRC risk, independent of CRC mortality. Whether CRC risk increases with increased sugar-sweetened beverage intake needs further investigation in the future.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association des boissons sucrées avec le risque de cancer colorectal : une revue systématique et une méta-analyse
Linya Feng, Journal européen de nutrition clinique volume 77, pages 941-952 (2023)

L'association entre la consommation de boissons sucrées et le cancer colorectal (CCR) reste controversée. Une méta-analyse a été réalisée pour clarifier la corrélation entre les boissons sucrées et le risque/mortalité du CCR. Une recherche documentaire systématique a été menée dans PubMed, Web of Science, Embase, China National Knowledge Infrastructure (CNKI), Sinomed (CBM), Wanfang Data Knowledge Service Platform et la base de données VIP du China Science and Technology Journal. Les articles devaient être disponibles dans n'importe quelle langue jusqu'au 31 mars 2022. Les catégories les plus exposées ont été utilisées pour calculer les valeurs de risques relatifs (RR) regroupés. Les risques relatifs (RR) regroupés et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été utilisés pour estimer l'association des boissons sucrées avec le risque et la mortalité du CCR. L'hétérogénéité a été évaluée avec la statistique Cochran Q et quantifiée avec la statistique I2. Au total, 17 études (6 cas-témoins et 11 cohortes) portant sur 557 391 sujets ont été incluses dans cette méta-analyse.

Les RR regroupés pour l'incidence et la mortalité du CCR chez les personnes consommant des boissons sucrées étaient respectivement de 1,17 (IC à 95 % : 1,07 à 1,28) et de 1,13 (IC à 95 % : 0,99 à 1,29). Dans l'analyse de sous-groupes, une corrélation a été trouvée dans le côlon distal avec un RR groupé de 1,41 (IC à 95 % : 1,10–1,80). Il n’y avait aucune corrélation dans le côlon proximal avec un RR groupé de 1,58 (IC à 95 % : 0,79 à 3,17). Nous avons trouvé des associations statistiquement significatives entre l'incidence du CCR et la consommation de boissons sucrées en Amérique du Nord et en Océanie, avec des RR regroupés de 1,16 (IC à 95 % : 1,00 à 1,33) et 1,32 (IC à 95 % : 1,13 à 1,55), respectivement. Dans l'analyse de sensibilité, après avoir exclu chaque étude et calculé l'hétérogénéité et l'ampleur des effets, il existait toujours une corrélation entre la consommation de boissons sucrées et le risque de CCR.

Cette méta-analyse suggère que la consommation de boissons sucrées peut augmenter le risque de CCR, indépendamment de la mortalité par CCR. La question de savoir si le risque de CCR augmente avec l'augmentation de la consommation de boissons sucrées nécessite des recherches plus approfondies à l'avenir.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Inflammatory Potential and the Risk of Serrated and Adenomatous Colorectal Polyps
L. Beth Sung Nutrition and Cancer 04 Oct 2023

Studies of dietary inflammation potential and risks of colorectal cancer precursors are limited, particularly for sessile serrated lesions (SSLs). This study examines the association using the energy-adjusted dietary inflammatory index (E-DIITM), a measure of anti- and/or pro-inflammatory diet, in a large US colonoscopy-based case-control study of 3246 controls, 1530 adenoma cases, 472 hyperplastic polyp cases, and 180 SSL cases. Odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) were derived from logistic regression models. Analyses were stratified by participant characteristics, and urinary prostaglandin E2 metabolite (PGE-M) and high-sensitivity plasma C-reactive protein (hs-CRP) levels, inflammation biomarkers.

Highest E-DII™ intake was associated with significantly increased risks of colorectal adenomas (OR 1.36, 95% CI 1.11, 1.67), and hyperplastic polyps (OR 1.43, 95% CI 1.06, 1.98), compared with participants consuming the lowest E-DII™ quartile. A similar, but non-significant, increased risk was also observed for SSLs (OR 1.41, 95% CI 0.82, 2.41). The positive association was stronger in females (pinteraction <0.001), normal weight individuals (ptrend 0.01), and in individuals with lower inflammatory biomarkers (ptrend 0.02 and 0.01 for PGE-M and hs-CRP, respectively).

A high E-DII™ is associated with colorectal polyp risk, therefore promoting an anti-inflammatory diet may aid in preventing colorectal polyps.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Potentiel inflammatoire alimentaire et risque de polypes colorectaux dentelés et adénomateux
L. Beth Sung Nutrition et cancer 04 octobre 2023

Les études sur le potentiel d'inflammation alimentaire et les risques de précurseurs du cancer colorectal sont limitées, en particulier pour les lésions sessiles dentelées (SSL). Cette étude examine l'association à l'aide de l'indice inflammatoire alimentaire ajusté en fonction de l'énergie (E-DIITM), une mesure du régime alimentaire anti- et/ou pro-inflammatoire, dans une vaste étude cas-témoins basée sur la coloscopie aux États-Unis portant sur 3 246 témoins et 1 530 cas d'adénome. , 472 cas de polypes hyperplasiques et 180 cas SSL. Les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été dérivés de modèles de régression logistique. Les analyses ont été stratifiées en fonction des caractéristiques des participants et des taux de métabolite urinaire de la prostaglandine E2 (PGE-M) et de protéine C-réactive plasmatique haute sensibilité (hs-CRP), biomarqueurs de l'inflammation.

La consommation la plus élevée d'E-DII™ était associée à des risques significativement accrus d'adénomes colorectaux (OR 1,36, IC à 95 % 1,11, 1,67) et de polypes hyperplasiques (OR 1,43, IC à 95 % 1,06, 1,98), par rapport aux participants consommant la plus faible quantité d'E-DII™. Quartile DII™. Un risque accru similaire, mais non significatif, a également été observé pour les SSL (RC 1,41, IC à 95 % 0,82, 2,41). L'association positive était plus forte chez les femmes (pinteraction <0,001), les individus de poids normal (ptendance 0,01) et chez les individus présentant des biomarqueurs inflammatoires plus faibles (ptendance 0,02 et 0,01 pour la PGE-M et la hs-CRP, respectivement).

Un E-DII™ élevé est associé à un risque de polypes colorectaux, c'est pourquoi la promotion d'un régime anti-inflammatoire peut aider à prévenir les polypes colorectaux.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of ultra-processed foods consumption with risk of cardio-cerebrovascular disease: A systematic review and meta-analysis of cohort studies
Lei Guo Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases Volume 33, Issue 11, November 2023, Pages 2076-2088

Aims
The epidemiological evidence regarding the impact of ultra-processed foods (UPFs) on the risk of cardio-cerebrovascular diseases (CCVDs) is controversial. The aim of this systematic review and meta-analysis is to examine the association between UPF consumption and the risk of CCVDs within cohort studies.

Data synthesis
A systematic literature search was conducted across multiple databases, including PubMed/Medline, Embase, Web of Science, Scopus, and the Cochrane Library databases, covering the inception of these databases up until January 1st, 2023. A total of 39 cohort studies involving 63,573,312 human participants were deemed eligible according to the inclusion criteria. Utilizing random-effects models, risk ratios (RRs) were estimated to determine the pooled results. Our findings indicate a significant association between a higher consumption of UPF and an increased likelihood of CCVDs (RR: 1.08, 95% CI: 1.01–1.16, I2 = 89%; p < 0.01) compared to individuals who either abstain from or consume lesser amounts of UPF. Nonlinear dose-response meta-analyses showed that a consistent high intake of UPFs was associated with an elevated risk of developing CCVDs (p non-linearity <0.001). Notably, the risk of CCVDs escalated by approximately 7% with an UPF intake of up to 1 serving per day. Subgroup analysis further revealed a significant augmentation in the risk of total CVD and hypertension with increased UPF consumption.

Conclusions
A higher intake of UPF significantly increases the risk of developing CCVDs. Prospective studies controlling for confounding factors are needed to validate the relationship between UPF intake and the development of CCVDs.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association de la consommation d'aliments ultra-transformés avec le risque de maladie cardio-cérébrovasculaire : revue systématique et méta-analyse d'études de cohorte
Lei Guo Nutrition, métabolisme et maladies cardiovasculaires Volume 33, numéro 11, novembre 2023, pages 2076-2088

Objectifs
Les preuves épidémiologiques concernant l'impact des aliments ultra-transformés (UPF) sur le risque de maladies cardio-cérébrovasculaires (CCVD) sont controversées. L'objectif de cette revue systématique et méta-analyse est d'examiner l'association entre la consommation d'UPF et le risque de CCVD au sein d'études de cohorte.

Synthèse des données
Une recherche documentaire systématique a été menée dans plusieurs bases de données, notamment les bases de données PubMed/Medline, Embase, Web of Science, Scopus et Cochrane Library, couvrant la création de ces bases de données jusqu'au 1er janvier 2023. Un total de 39 études de cohorte impliquant 63 573 312 les participants humains ont été jugés éligibles selon les critères d'inclusion. À l'aide de modèles à effets aléatoires, les risques relatifs (RR) ont été estimés pour déterminer les résultats regroupés. Nos résultats indiquent une association significative entre une consommation plus élevée d'UPF et une probabilité accrue de CCVD (RR : 1,08, IC à 95 % : 1,01–1,16, I2 = 89 % ; p < 0,01) par rapport aux individus qui s'abstiennent ou consomment moins. montants d'UPF. Des méta-analyses dose-réponse non linéaires ont montré qu'un apport élevé et constant d'UPF était associé à un risque élevé de développer des CCVD (p non-linéarité <0,001). Notamment, le risque de CCVD a augmenté d’environ 7 % avec une consommation UPF allant jusqu’à 1 portion par jour. L'analyse des sous-groupes a en outre révélé une augmentation significative du risque de maladies cardiovasculaires totales et d'hypertension avec une consommation accrue d'UPF.

Conclusions
Un apport plus élevé en UPF augmente considérablement le risque de développer des CCVD. Des études prospectives contrôlant les facteurs de confusion sont nécessaires pour valider la relation entre la consommation d'UPF et le développement de CCVD.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of ultra-processed foods consumption with risk of cardio-cerebrovascular disease: A systematic review and meta-analysis of cohort studies
Lei Guo Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases July 18, 2023

Aims
The epidemiological evidence regarding the impact of ultra-processed foods (UPFs) on the risk of cardio-cerebrovascular diseases (CCVDs) is controversial. The aim of this systematic review and meta-analysis is to examine the association between UPF consumption and the risk of CCVDs within cohort studies.
Data synthesis
A systematic literature search was conducted across multiple databases, including PubMed/Medline, Embase, Web of Science, Scopus, and the Cochrane Library databases, covering the inception of these databases up until January 1st, 2023. A total of 39 cohort studies involving 63,573,312 human participants were deemed eligible according to the inclusion criteria. Utilizing random-effects models, risk ratios (RRs) were estimated to determine the pooled results. Our findings indicate a significant association between a higher consumption of UPF and an increased likelihood of CCVDs (RR: 1.08, 95% CI: 1.01–1.16, I2 = 89%; p < 0.01) compared to individuals who either abstain from or consume lesser amounts of UPF. Nonlinear dose-response meta-analyses showed that a consistent high intake of UPFs was associated with an elevated risk of developing CCVDs (p non-linearity <0.001). Notably, the risk of CCVDs escalated by approximately 7% with an UPF intake of up to 1 serving per day. Subgroup analysis further revealed a significant augmentation in the risk of total CVD and hypertension with increased UPF consumption.
Conclusions
A higher intake of UPF significantly increases the risk of developing CCVDs. Prospective studies controlling for confounding factors are needed to validate the relationship between UPF intake and the development of CCVDs.