Plus d'endurance et plus de force avec la caféine ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Higher and lower caffeine consumers: exercise performance and biological responses during a simulated soccer-game protocol following caffeine ingestion
Andreas Apostolidis, European Journal of Nutrition volume 61, pages4135–4143 (2022)

Purpose
Research on whether caffeine habituation reduces its ergogenicity is scarce and conflicting. The purpose of the present study was to examine the influence of habitual caffeine consumption on exercise performance and biological responses during a simulated soccer-game protocol following acute caffeine ingestion.

Methods
Twenty professional male soccer players were categorized as higher (n = 9) or lower caffeine consumers (n = 11) after answering a validated questionnaire. Participants performed a simulated treadmill soccer-game protocol on treadmill following either caffeine (6 mg kg−1) or placebo ingestion, during which several variables were evaluated.

Results
Time to exhaustion, countermovement jump height, mean arterial pressure, heart rate, plasma glucose, and lactate were higher (P ≤ 0.001), while rating of perceived exertion (RPE) was lower (P = 0.002), following caffeine compared to placebo ingestion, with no differences between groups (P > 0.05). Plasma non-esterified fatty acids exhibited a higher response to caffeine in the higher vs lower caffeine consumers. Reaction time, plasma glycerol and epinephrine, carbohydrate and fat oxidation, and energy expenditure were not affected by caffeine (P > 0.05).

Conclusion
Caffeine ingestion largely improved cardiovascular and neuromuscular performance, while reducing RPE, in both higher and lower caffeine consuming athletes during prolonged intermitted exercise to exhaustion.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Consommateurs de caféine supérieurs et inférieurs : performances physiques et réponses biologiques lors d'un protocole de match de football simulé après ingestion de caféine
Andreas Apostolidis, Journal européen de nutrition volume 61, pages4135–4143 (2022)

Objectif
Les recherches visant à déterminer si l'accoutumance à la caféine réduit son ergogénicité sont rares et contradictoires. Le but de la présente étude était d'examiner l'influence de la consommation habituelle de caféine sur la performance physique et les réponses biologiques lors d'un protocole de match de football simulé après une ingestion aiguë de caféine.

Méthodes
Vingt footballeurs professionnels masculins ont été classés comme plus (n = 9) ou moins consommateurs de caféine (n = 11) après avoir répondu à un questionnaire validé. Les participants ont exécuté un protocole simulé de jeu de football sur tapis roulant après ingestion de caféine (6 mg kg−1) ou de placebo, au cours de laquelle plusieurs variables ont été évaluées.

Résultats
Le temps jusqu'à l'épuisement, la hauteur du saut de contre-mouvement, la pression artérielle moyenne, la fréquence cardiaque, la glycémie et le lactate étaient plus élevés (P ≤ 0,001), tandis que l'évaluation de l'effort perçu (RPE) était plus faible (P = 0,002), après l'ingestion de caféine par rapport à l'ingestion d'un placebo , sans différences entre les groupes (P > 0,05). Les acides gras plasmatiques non estérifiés ont montré une réponse plus élevée à la caféine chez les consommateurs de caféine plus élevés que ceux qui consomment moins de caféine. Le temps de réaction, le glycérol plasmatique et l'épinéphrine, l'oxydation des glucides et des graisses et la dépense énergétique n'ont pas été affectés par la caféine (P > 0,05).

Conclusion
L'ingestion de caféine a largement amélioré les performances cardiovasculaires et neuromusculaires, tout en réduisant l'EPR, chez les athlètes consommant plus ou moins de caféine pendant un exercice prolongé jusqu'à l'épuisement.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dose caffeinated energy drink is a consideration issue for endurance performance
Jie-Ping Wang Front. Physiol., 28 October 2022

Caffeinated energy drinks are commonly taken to improve exercise performance, but there are few studies on the influence of different doses on an athlete’s performance. We conducted a double-blind, randomized, counter-balanced, and crossover research study to examine the effects of low caffeinated energy drink (Low ED) or high caffeinated energy drink (High ED) supplement on the performance, haematological response, and oxidative stress in triathletes.

Twelve male participants underwent three testing sessions separated by weekly intervals, consisting of sprint triathlon training (0.75 km swim, 20 km cycle, and 5 km run). Before and during the trials, participants were randomly provided with either placebo (PLA) group, Low ED group, or High ED group.

Exercise performance in the High ED group decreased significantly compared with the PLA and Low ED groups (p < 0.05). However, participants in the Low ED group also experienced an improved performance (p = 0.054). Analysis of variance revealed no differences among the three groups in cortisol and testosterone levels, or the Borg Rating of Perceived Exertion score (p > 0.5).

Furthermore, superoxide dismutase (SOD) was reduced with exercise and were lowest in the High ED group. However, compared with PLA, a significant decrease of thiobarbituric acid reactive substances (TBARS) was observed in Low ED and High ED groups (p < 0.05).

This indicates that caffeinated energy drink consumption may improve performance and reduce oxidative stress in sprint triathlon athletes. However, individual differences should be considered when supplementing with caffeinated energy drinks to decrease side effects.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La dose de boisson énergisante contenant de la caféine est un facteur à prendre en compte pour les performances d'endurance
Avant Jie-Ping Wang. Physiol., 28 octobre 2022

Les boissons énergisantes contenant de la caféine sont couramment prises pour améliorer les performances physiques, mais il existe peu d'études sur l'influence de différentes doses sur les performances d'un athlète. Nous avons mené une étude de recherche en double aveugle, randomisée, contrebalancée et croisée pour examiner les effets d'un supplément de boisson énergétique faible en caféine (Low ED) ou de boisson énergétique riche en caféine (High ED) sur la performance, la réponse hématologique et le stress oxydatif. chez les triathlètes.

Douze participants masculins ont subi trois séances de test séparées par des intervalles hebdomadaires, consistant en un entraînement de triathlon sprint (0,75 km de natation, 20 km de vélo et 5 km de course). Avant et pendant les essais, les participants ont reçu au hasard un groupe placebo (PLA), un groupe à faible DE ou un groupe à DE élevé.

Les performances physiques dans le groupe High ED ont diminué de manière significative par rapport aux groupes PLA et Low ED (p < 0,05). Cependant, les participants du groupe Low ED ont également connu une amélioration des performances (p = 0,054). L'analyse de la variance n'a révélé aucune différence entre les trois groupes en ce qui concerne les niveaux de cortisol et de testostérone, ou le score de Borg Rating of Perceived Exertion (p > 0,5).

De plus, la superoxyde dismutase (SOD) a été réduite avec l'exercice et était la plus faible dans le groupe High ED. Cependant, par rapport au PLA, une diminution significative des substances réactives à l'acide thiobarbiturique (TBARS) a été observée dans les groupes Low ED et High ED (p < 0,05).

Cela indique que la consommation de boissons énergisantes contenant de la caféine peut améliorer les performances et réduire le stress oxydatif chez les athlètes de triathlon de sprint. Cependant, les différences individuelles doivent être prises en compte lors de la supplémentation avec des boissons énergisantes contenant de la caféine pour réduire les effets secondaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

Are Caffeine’s Effects on Resistance Exercise and Jumping Performance Moderated by Training Status?
by Erfan Berjisian Nutrients 2022, 14(22), 4840;

This study aimed to explore if the effects of caffeine intake on resistance exercise and jumping performance are moderated by training status. We included ten resistance-trained and ten recreationally active males in a randomized, double-blind, crossover study. Participants were categorized into groups according to their resistance to training experience and muscular strength levels. Exercise performance outcomes included weight lifted and mean velocity during a one-repetition maximum (1RM) bench press and squat; repetitions were performed to muscular failure in the same exercises with 70% of 1RM and countermovement jump (CMJ) height. Exercise performance was evaluated on three occasions, following no substance ingestion (control), caffeine (6 mg/kg), and placebo.

There was a main effect on the condition for all the performance outcomes (all p ≤ 0.02), except for the 1RM squat mean velocity (p = 0.157) and 1RM bench press mean velocity (p = 0.719). For weight lifted in the 1RM bench press, there was a significant difference when comparing the caffeine vs. control, caffeine vs. placebo, and placebo vs. control.

For weight lifted in the 1RM squat, a significant difference was found when comparing the caffeine vs. control. For muscular endurance outcomes and jump height, a significant difference was found when caffeine was compared to the control or placebo. Effect sizes were trivial for muscular strength (Hedges’ g: 0.04–0.12), small for the jump height (Hedges’ g: 0.43–0.46), and large for muscular endurance (Hedges’ g: 0.89–1.41). Despite these ergogenic effects, there was no significant training status × caffeine interaction in any of the analyzed outcomes.

In summary, caffeine ingestion is ergogenic for muscular strength, endurance, and jump height. These effects are likely to be of a similar magnitude in resistance-trained and recreationally active men.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de la caféine sur les exercices de résistance et les performances de saut sont-ils modérés par le statut d'entraînement ?
par Erfan Berjisian Nutrients 2022, 14(22), 4840 ;

Cette étude visait à explorer si les effets de la consommation de caféine sur les exercices de résistance et les performances de saut sont modérés par le statut d'entraînement. Nous avons inclus dix hommes entraînés contre résistance et dix hommes récréatifs actifs dans une étude croisée randomisée en double aveugle. Les participants ont été classés en groupes en fonction de leur résistance à l'expérience d'entraînement et de leur niveau de force musculaire. Les résultats de performance de l'exercice comprenaient le poids soulevé et la vitesse moyenne lors d'un développé couché et d'un squat à une répétition maximum (1RM); des répétitions ont été effectuées jusqu'à l'échec musculaire dans les mêmes exercices avec 70% de la hauteur du 1RM et du saut en contre-mouvement (CMJ). La performance physique a été évaluée à trois reprises, après l'absence d'ingestion de substance (témoin), la caféine (6 mg/kg) et un placebo.

Il y avait un effet principal sur la condition pour tous les résultats de performance (tous p ≤ 0,02), à l'exception de la vitesse moyenne du squat 1RM (p = 0,157) et de la vitesse moyenne du développé couché 1RM (p = 0,719). Pour le poids soulevé dans le développé couché 1RM, il y avait une différence significative lors de la comparaison de la caféine par rapport au contrôle, de la caféine par rapport au placebo et du placebo par rapport au contrôle.

Pour le poids soulevé dans le squat 1RM, une différence significative a été trouvée lors de la comparaison de la caféine par rapport au contrôle. Pour les résultats d'endurance musculaire et la hauteur de saut, une différence significative a été trouvée lorsque la caféine a été comparée au contrôle ou au placebo. Les tailles d'effet étaient insignifiantes pour la force musculaire (g de Hedges : 0,04 à 0,12), petites pour la hauteur de saut (g de Hedges : 0,43 à 0,46) et importantes pour l'endurance musculaire (g de Hedges : 0,89 à 1,41). Malgré ces effets ergogéniques, il n'y avait aucune interaction significative entre le statut d'entraînement et la caféine dans aucun des résultats analysés.

En résumé, l'ingestion de caféine est ergogénique pour la force musculaire, l'endurance et la hauteur de saut. Ces effets sont susceptibles d'être d'une ampleur similaire chez les hommes entraînés en résistance et ceux qui pratiquent une activité récréative

[Nutrimuscle-Conseils]

High Doses of Caffeine Increase Muscle Strength and Calcium Release in the Plasma of Recreationally Trained Men
by Luis H. B. Ferreira Nutrients 2022, 14(22), 4921;

The effects of acute caffeine supplementation on muscular strength remain unclear. We examined the effects of two different doses of caffeine on muscle strength and calcium in plasma compared to placebo using a crossover, randomized, double-blind, placebo-controlled design.

Twenty-one (n = 21) recreationally resistance-trained participants were randomly assigned into three experimental conditions: 6 mg·kg bw−1 of caffeine (CF6); 8 mg·kg bw−1 of caffeine (CF8); or placebo (PLA), with a 7-day washout period between conditions. Muscular strength assessments were made for both upper (bench press) and lower body muscles (squat and deadlift). Calcium release in plasma was measured on five different occasions.

Bench press (CF8: 100.1 ± 1.9 kg; PLA: 94.2 ± 2.5 kg), deadlift (CF8: 132.8 ± 3.5 kg; PLA: 120.7 ± 5.7 kg), and squat (CF8: 130.1 ± 4.9 kg; PLA 119.4 ± 5.4 kg) strength were all significantly (p < 0.001) improved in CF8 compared to PLA. Calcium release in plasma was significantly increased in CF8, whereas no changes were observed in CF6 or PLA.

Overall, 8 mg·kg bw−1 of caffeine appears to be an effective dose to optimize upper and lower body muscular strength and calcium release in recreationally trained participants.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

De fortes doses de caféine augmentent la force musculaire et la libération de calcium dans le plasma des hommes entraînés de manière récréative
par Luis H. B. Ferreira Nutrients 2022, 14(22), 4921 ;

Les effets d'une supplémentation aiguë en caféine sur la force musculaire restent flous. Nous avons examiné les effets de deux doses différentes de caféine sur la force musculaire et le calcium dans le plasma par rapport au placebo en utilisant une conception croisée, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo.

Vingt et un (n = 21) participants récréatifs entraînés en résistance ont été répartis au hasard dans trois conditions expérimentales : 6 mg·kg pc−1 de caféine (CF6) ; 8 mg·kg pc−1 de caféine (CF8) ; ou placebo (PLA), avec une période de sevrage de 7 jours entre les conditions. Des évaluations de la force musculaire ont été faites pour les muscles du haut (développé couché) et du bas du corps (squat et soulevé de terre). La libération de calcium dans le plasma a été mesurée à cinq occasions différentes.

Développé couché (CF8 : 100,1 ± 1,9 kg ; PLA : 94,2 ± 2,5 kg), soulevé de terre (CF8 : 132,8 ± 3,5 kg ; PLA : 120,7 ± 5,7 kg) et squat (CF8 : 130,1 ± 4,9 kg ; PLA 119,4 ± 5,4 kg ) la résistance était significativement (p < 0,001) améliorée dans le CF8 par rapport au PLA. La libération de calcium dans le plasma a été significativement augmentée dans le CF8, alors qu'aucun changement n'a été observé dans le CF6 ou le PLA.

Dans l'ensemble, 8 mg·kg pc−1 de caféine semblent être une dose efficace pour optimiser la force musculaire du haut et du bas du corps et la libération de calcium chez les participants entraînés à des fins récréatives

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine improves swimming speed, decreases the rate of perceived exertion and lactate concentration during a high intensity intermittent aerobic training session for male swimmers
La caféine augmente la vitesse de natation, diminue le taux d’effort perçu et la concentration en lactate durant une session d’entraînement aérobie intermittente de haute intensité chez des nageurs de sexe masculin Science & Sports Volume 37, Issue 8, December 2022, Pages 762-765 D.Salgueiroa

Objectives
This study aimed to investigate the acute effects of caffeine on mean speed, rate of perceived effort and lactate concentration of swimmers who underwent traditional, high-intensity intermittent aerobic training sessions.

Materials and methods
In this double-blind study, capsules containing either caffeine (6 mg kg−1) or placebo, were administered randomly over 2 sessions to ten male swimmers (18.2 ± 1.7 years). One hour after ingestion, the male swimmers swam ten iterations of 400 meters at heavy domain intensity, each one separated by 60 seconds of passive rest. The swimmers’ ratio perceived exertion and blood lactate levels were tested before the beginning of the test, and after the fifth and tenth iteration.

Results
The swimmers’ mean speed was higher in caffeine treatment than placebo (P < 0.001). Additionally, exertion levels were lower after the fifth iteration in caffeine group compared to placebo (P < 0.001). The level of lactate was lower after the fifth and tenth iteration with caffeine ingestion compared to placebo (P < 0.001).

In conclusion, the caffeine increased the speed and decreased the perceptual and lactacidemic responses during a traditional, high-intensity intermittent aerobic training session.

Résumé
Objectifs
L’objectif de cette étude a été d’enquêter sur les effets aigus de la caféine sur la vitesse moyenne, sur le taux d’effort perçu et sur la concentration en lactate de nageurs réalisant des sessions d’entraînement aérobie intermittente traditionnelle de haute intensité.

Matériaux et méthodes
Dans cette étude en double aveugle, des capsules contenant de la caféine (6 mg kg−1) ou un placebo ont été administrées de manière aléatoire au cours de 2 sessions à 10 nageurs de sexe masculin (18,2 ± 1,7 ans). Une heure après l’ingestion, les nageurs ont nagé 10 efforts de 400 mètres en intensité élevée, chacun séparé par 60 secondes de repos passif. Le rapport des nageurs avec l’effort perçu et les niveaux de lactate sanguin ont été testés avant le début du test et après le cinquième et le dixième effort.

Résultats
La vitesse moyenne des nageurs a été supérieure dans le groupe ayant ingéré de la caféine que dans le placebo (p < 0,001). En outre, les niveaux d’effort ont été inférieurs après le cinquième effort dans le groupe de la caféine en comparaison avec le placebo (p < 0,001). Le niveau de lactate a été inférieur après le cinquième et le dixième effort avec l’ingestion de caféine en comparaison avec le placebo (p < 0,001). En conclusion, la caféine a augmenté la vitesse et a diminué les réponses perceptuelles et de lactacidémie durant une session d’entraînement en aérobie intermittente de haute intensité traditionnelle en natation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La caféine améliore la vitesse de nage, diminue le taux d'effort perçu et la concentration de lactate lors d'une séance d'entraînement aérobie intermittente de haute intensité pour les nageurs masculins
La caféine augmente la vitesse de natation, diminue le taux d'effort perçu et la concentration en lactate durant une session d'entraînement aérobie intermittente de haute intensité chez des nageurs de sexe masculin Science & Sports Volume 37, Numéro 8, Décembre 2022, Pages 762-765 D. Salgueiroa

Objectifs
Cette étude visait à étudier les effets aigus de la caféine sur la vitesse moyenne, le taux d'effort perçu et la concentration de lactate de nageurs ayant suivi des séances d'entraînement aérobie intermittentes traditionnelles à haute intensité.

matériaux et méthodes
Dans cette étude en double aveugle, des gélules contenant soit de la caféine (6 mg kg−1) soit un placebo, ont été administrées au hasard en 2 séances à dix nageurs masculins (18,2 ± 1,7 ans). Une heure après l'ingestion, les nageurs masculins ont nagé dix itérations de 400 mètres à forte intensité de domaine, chacune séparée par 60 secondes de repos passif. Le ratio d'effort perçu des nageurs et les niveaux de lactate sanguin ont été testés avant le début du test, et après la cinquième et la dixième itération.

Résultats
La vitesse moyenne des nageurs était plus élevée sous traitement à la caféine que sous placebo (P < 0,001). De plus, les niveaux d'effort étaient plus faibles après la cinquième itération dans le groupe caféine par rapport au placebo (P < 0,001). Le niveau de lactate était plus faible après la cinquième et la dixième itération avec ingestion de caféine par rapport au placebo (P < 0,001).

En conclusion, la caféine a augmenté la vitesse et diminué les réponses perceptuelles et lactacidemiques lors d'une séance d'entraînement aérobie intermittente traditionnelle à haute intensité.

[Nutrimuscle-Conseils]

Mental Performance and Sport: Caffeine and Co-consumed Bioactive Ingredients
David O. Kennedy Sports Medicine (2022)

The plant defence compound caffeine is widely consumed as a performance enhancer in a sporting context, with potential benefits expected in both physiological and psychological terms. However, although caffeine modestly but consistently improves alertness and fatigue, its effects on mental performance are largely restricted to improved attention or concentration. It has no consistent effect within other cognitive domains that are important to sporting performance, including working memory, executive function and long-term memory.

Although caffeine’s central nervous system effects are often attributed to blockade of the receptors for the inhibitory neuromodulator adenosine, it also inhibits a number of enzymes involved both in neurotransmission and in cellular homeostasis and signal propagation. Furthermore, it modulates the pharmacokinetics of other endogenous and exogenous bioactive molecules, in part via interactions with shared cytochrome P450 enzymes. Caffeine therefore enjoys interactive relationships with a wide range of bioactive medicinal and dietary compounds, potentially broadening, increasing, decreasing, or modulating the time course of their functional effects, or vice versa.

This narrative review explores the mechanisms of action and efficacy of caffeine and the potential for combinations of caffeine and other dietary compounds to exert psychological effects in excess of those expected following caffeine alone. The review focusses on, and indeed restricted its untargeted search to, the most commonly consumed sources of caffeine: products derived from caffeine-synthesising plants that give us tea (Camellia sinensis), coffee (Coffea genus), cocoa (Theabroma cacao) and guaraná (Paullinia cupana), plus multi-component energy drinks and shots. This literature suggests relevant benefits to mental performance that exceed those associated with caffeine for multi-ingredient energy drinks/shots and several low-caffeine extracts, including high-flavanol cocoa and guarana. However, there is a general lack of research conducted in such a way as to disentangle the relative contributions of the component parts of these products.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Performance mentale et sport : caféine et ingrédients bioactifs co-consommés
David O. Kennedy Médecine du sport (2022)

La caféine, composé de défense des plantes, est largement consommée comme améliorateur de performance dans un contexte sportif, avec des bénéfices potentiels attendus à la fois sur le plan physiologique et psychologique. Cependant, bien que la caféine améliore modestement mais constamment la vigilance et la fatigue, ses effets sur les performances mentales se limitent en grande partie à une amélioration de l'attention ou de la concentration. Il n'a pas d'effet constant dans d'autres domaines cognitifs importants pour la performance sportive, notamment la mémoire de travail, la fonction exécutive et la mémoire à long terme.

Bien que les effets de la caféine sur le système nerveux central soient souvent attribués au blocage des récepteurs de l'adénosine, un neuromodulateur inhibiteur, elle inhibe également un certain nombre d'enzymes impliquées à la fois dans la neurotransmission et dans l'homéostasie cellulaire et la propagation du signal. De plus, il module la pharmacocinétique d'autres molécules bioactives endogènes et exogènes, en partie via des interactions avec les enzymes du cytochrome P450 partagé. La caféine entretient donc des relations interactives avec un large éventail de composés médicinaux et alimentaires bioactifs, élargissant, augmentant, diminuant ou modulant potentiellement l'évolution temporelle de leurs effets fonctionnels, ou vice versa.

Cette revue narrative explore les mécanismes d'action et l'efficacité de la caféine et la possibilité que des combinaisons de caféine et d'autres composés alimentaires exercent des effets psychologiques supérieurs à ceux attendus après la caféine seule. La revue se concentre sur, et en fait restreint sa recherche non ciblée, aux sources de caféine les plus couramment consommées : les produits dérivés de plantes synthétisant la caféine qui nous donnent du thé (Camellia sinensis), du café (Coffea genus), du cacao (Theabroma cacao) et du guaraná. (Paullinia cupana), ainsi que des boissons énergisantes et des shots à plusieurs composants. Cette littérature suggère des avantages pertinents pour les performances mentales qui dépassent ceux associés à la caféine pour les boissons énergisantes à ingrédients multiples et plusieurs extraits à faible teneur en caféine, y compris le cacao et le guarana riches en flavanols. Cependant, il y a un manque général de recherche menée de manière à démêler les contributions relatives des composants de ces produits.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of caffeinated beverage ingestion on salivary antimicrobial proteins responses to acute exercise in the heat
Lin Cheng Front. Nutr., 15 November 2022

Caffeine is commonly used by athletes as an energy supplement, but studies on its effects on salivary antimicrobial proteins (sAMPs) in humans during exercise are rare with ambiguous findings. It is also still controversial whether hot environments affect sAMPs. Using a double-blind, randomized crossover design, we examined 12 endurance-trained male collegiate athletes who completed the following two experiments: a caffeine experiment (CAF) and a placebo experiment (PLA).

The participants acutely consumed caffeine-containing (6 mg/kg body weight) sports drink (3 ml/kg body weight) or an equivalent amount of placebo sports drink and subsequently performed cycling exercise for 40 min in the heat (33 ± 0.24°C, 64 ± 2.50% relative humidity) at 50% of maximum output power, maintaining a pedal frequency of 60 rpm. Saliva was collected at 60 min pre-exercise (T–60), the start of exercise (T0), 20 min of exercise (T20), and the end of the exercise (T40), and salivary α-amylase (sAA) and lactoferrin (sLac) were tested. The rating of perceived exertion (RPE) was measured at T0–T40, while core body temperature (Tre) and heart rate (HR) were monitored continuously. Tre, HR, and RPE increased with time during the exercise (p < 0.01), with no difference in Tre and HR between the CAF and PLA (p > 0.05), but RPE was higher in the PLA than in the CAF (p < 0.05). sLac concentrations were significantly higher at T20 and T40 than at T–60 (p < 0.01) and higher at T40 than at T0 and T20 (p < 0.01), with no difference between the CAF and PLA (p > 0.05). Compared with T–60, sAA activity was significantly increased at T0, T20, and T40 (p < 0.01). sAA activity was significantly higher at T40 than at T0 and T20 (p < 0.01), at T20 than at T0 (p < 0.05), and in the CAF than in the PLA (p < 0.01).

Heat stress caused by acute exercise in hot environments did not impair the sAMPs parameters of the participants. Instead, the participants showed transient increase in sAA activity and unchanged sLac concentrations. Caffeine may increase salivary markers related to immune response during exercise.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de l'ingestion de boissons caféinées sur les réponses des protéines antimicrobiennes salivaires à l'exercice aigu dans la chaleur
Avant Lin Cheng. Nutr., 15 novembre 2022

La caféine est couramment utilisée par les athlètes comme supplément énergétique, mais les études sur ses effets sur les protéines antimicrobiennes salivaires (sAMP) chez l'homme pendant l'exercice sont rares avec des résultats ambigus. Il est également encore controversé de savoir si les environnements chauds affectent les sAMP. À l'aide d'un plan croisé randomisé en double aveugle, nous avons examiné 12 athlètes collégiaux masculins entraînés en endurance qui ont réalisé les deux expériences suivantes : une expérience sur la caféine (CAF) et une expérience sur placebo (PLA).

Les participants ont consommé de manière aiguë une boisson pour sportifs contenant de la caféine (6 mg/kg de poids corporel) (3 ml/kg de poids corporel) ou une quantité équivalente de boisson pour sportifs placebo et ont ensuite effectué un exercice de cyclisme pendant 40 min dans la chaleur (33 ± 0,24 °C , 64 ± 2,50 % d'humidité relative) à 50 % de la puissance de sortie maximale, en maintenant une fréquence de pédale de 60 tr/min. La salive a été recueillie à 60 min avant l'exercice (T–60), le début de l'exercice (T0), 20 min d'exercice (T20) et la fin de l'exercice (T40), et l'α-amylase salivaire (sAA) et lactoferrine (sLac) ont été testés. L'évaluation de l'effort perçu (RPE) a été mesurée à T0-T40, tandis que la température corporelle centrale (Tre) et la fréquence cardiaque (FC) ont été surveillées en continu. Tre, HR et RPE ont augmenté avec le temps pendant l'exercice (p < 0,01), sans différence de Tre et HR entre le CAF et le PLA (p > 0,05), mais le RPE était plus élevé dans le PLA que dans le CAF (p < 0,05). Les concentrations de sLac étaient significativement plus élevées à T20 et T40 qu'à T–60 (p < 0,01) et plus élevées à T40 qu'à T0 et T20 (p < 0,01), sans différence entre le CAF et le PLA (p > 0,05). Par rapport à T-60, l'activité sAA a été significativement augmentée à T0, T20 et T40 (p < 0,01). L'activité sAA était significativement plus élevée à T40 qu'à T0 et T20 (p < 0,01), à T20 qu'à T0 (p < 0,05) et dans le CAF que dans le PLA (p < 0,01).

Le stress thermique causé par un exercice intense dans des environnements chauds n'a pas altéré les paramètres sAMP des participants. Au lieu de cela, les participants ont montré une augmentation transitoire de l'activité de sAA et des concentrations de sLac inchangées. La caféine peut augmenter les marqueurs salivaires liés à la réponse immunitaire pendant l'exercice.

[Nutrimuscle-Conseils]

The effect of caffeine, nap opportunity and their combination on biomarkers of muscle damage and antioxidant defence during repeated sprint exercise
Mohamed Romdhani Biol Sport. 2022 Oct;39(4):1033-1042.

To investigate the effect of 20 min nap opportunity (N20), 5 mg · kg-1 of caffeine (CAF) and their combination (CAF+N20) on the biochemical response (energetic biomarkers, biomarkers of muscle damage and enzymatic antioxidants) to the running-based anaerobic sprint test. Fourteen highly trained male athletes completed in a double-blind, counterbalanced and randomized order four test sessions: no nap with placebo (PLA), N20, CAF and CAF+N20. Compared to PLA, all treatments enhanced maximum and mean powers. Minimum power was higher [(mean difference) 58.6 (95% confidence interval = 1.31-116) Watts] after CAF and [102 (29.9-175) Watts] after CAF+N20 compared to N20. Also, plasma glucose was higher after CAF [0.81 (0.18-1.45) mmol · l-1] and CAF+N20 [1.03 (0.39-1.64) mmol · l-1] compared to N20. However, plasma lactate was higher [1.64 (0.23-3.03) mmol · l-1] only after N20 compared to pre-exercise, suggesting a higher anaerobic glycolysis during N20 compared to PLA, CAF and CAF+N20. Caffeine ingestion increased post-exercise creatine kinase with [54.3 (16.7-91.1) IU · l-1] or without napping [58.9 (21.3-96.5) IU · l-1] compared to PLA. However, superoxide dismutase was higher after napping with [339 (123-554) U · gHB-1] or without caffeine [410 (195-625) U · gHB-1] compared to PLA. Probably because of the higher aerobic glycolysis contribution in energy synthesis, caffeine ingestion resulted in better repeated sprint performance during CAF and CAF+N20 sessions compared to N20 and PLA.

Caffeine ingestion resulted in higher muscle damage, and the short nap enhanced antioxidant defence with or without caffeine ingestion.