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Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 17 Juil 2023 14:49

Traduction de l'étude :wink:

Apport moyen global en potassium : une revue systématique et une méta-analyse bayésienne
Catriona Reddin, Journal européen de la nutrition volume 62, pages 2027-2037 (2023)

But
L'augmentation de l'apport en potassium, en particulier dans les populations à faible apport en potassium et à apport élevé en sodium, est devenue une intervention importante au niveau de la population pour réduire les événements cardiovasculaires. Les recommandations actuelles des lignes directrices, telles que celles de l'Organisation mondiale de la santé, recommandent un apport en potassium > 3,5 g/jour. Nous avons cherché à déterminer des estimations sommaires de l'apport moyen en potassium et du rapport sodium/potassium (Na/K) dans différentes régions du monde.

Méthodes
Nous avons effectué une revue systématique et une méta-analyse. Nous avons identifié 104 études, qui comprenaient 98 enquêtes représentatives au niveau national et 6 études multinationales. Pour tenir compte du manque et de l'incomparabilité des données, un modèle d'imputation hiérarchique bayésien a été appliqué pour estimer les estimations sommaires de l'apport alimentaire moyen en potassium (résultat principal) et du rapport sodium/potassium.

Résultats
Au total, 104 études de 52 pays ont été incluses (n = 1 640 664). L'apport global moyen en potassium était de 2,25 g/jour (57 mmol/jour) (intervalle de crédibilité (IC) à 95 % 2,05–2,44 g/jour), les apports les plus élevés se situant en Europe de l'Est et de l'Ouest (apport moyen de 3,53 g/jour, IC à 95 % 3,05–4,01 g/jour et 3,29 g/jour, IC à 95 % 3,13–3,47 g/jour, respectivement) et les apports les plus faibles en Asie de l'Est (apport moyen 1,89 g/jour ; IC à 95 % 1,55–2,25 g/jour). Environ 31 % (IC à 95 %, 30 à 41 %) de la population mondiale incluse ont un apport estimé en potassium > 2,5 g/jour, avec 14 % (IC à 95 % 11 à 17 %) au-dessus de 3,5 g/jour.

Conclusion
L'apport moyen mondial en potassium (2,25 g/jour) tombe en dessous du niveau d'apport recommandé par les lignes directrices actuelles de > 3,5 g/jour, avec seulement 14 % (IC à 95 % 11–17 %) de la population mondiale atteignant l'apport moyen cible des lignes directrices. Il y avait des variations régionales considérables, l'apport moyen en potassium le plus faible étant signalé en Asie et l'apport le plus élevé en Europe de l'Est et de l'Ouest.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 5 Aoû 2023 12:40

Excessive sodium chloride ingestion promotes inflammation and kidney fibrosis in aging mice
Anja Bernhardt Am J Physiol 03 AUG 2023

In aging kidneys, a decline of function resulting from extracellular matrix (ECM) deposition and organ fibrosis is regarded as “physiological.” Whether a direct link between high salt intake and fibrosis in aging kidney exists autonomously from arterial hypertension is unclear. This study explores kidney intrinsic changes (inflammation, ECM derangement) induced by a high-salt diet (HSD) in a murine model lacking arterial hypertension. The contribution of cold shock Y-box binding protein (YB-1) as a key orchestrator of organ fibrosis to the observed differences is determined by comparison with a knockout strain (Ybx1ΔRosaERT+TX). Comparisons of tissue from mice fed with normal-salt diet (NSD, standard chow) or high-salt diet (HSD, 4% NaCl in chow; 1% NaCl in water) for up to 16 mo revealed that with HSD tubular cell numbers decrease and tubulointerstitial scarring [periodic acid-Schiff (PAS), Masson’s trichrome, Sirius red staining] prevails. In Ybx1ΔRosaERT+TX animals tubular cell damage, a loss of cell contacts with profound tubulointerstitial alterations, and tubular cell senescence was seen. A distinct tubulointerstitial distribution of fibrinogen, collagen type VI, and tenascin-C was detected under HSD, transcriptome analyses determined patterns of matrisome regulation. Temporal increase of immune cell infiltration was seen under HSD of wild type, but not Ybx1ΔRosaERT+TX animals. In vitro Ybx1ΔRosaERT+TX bone marrow-derived macrophages exhibited a defect in polarization (IL-4/IL-13) and abrogated response to sodium chloride.

Taken together, HSD promotes progressive kidney fibrosis with premature cell aging, ECM deposition, and immune cell recruitment that is exacerbated in Ybx1ΔRosaERT+TX animals.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 6 Aoû 2023 14:01

Traduction de l'étude :wink:

L'ingestion excessive de chlorure de sodium favorise l'inflammation et la fibrose rénale chez les souris vieillissantes
Anja Bernhardt Am J Physiol 03 AOÛT 2023

Dans les reins vieillissants, un déclin de la fonction résultant du dépôt de matrice extracellulaire (ECM) et de la fibrose des organes est considéré comme «physiologique». On ne sait pas si un lien direct entre l'apport élevé en sel et la fibrose dans le rein vieillissant existe indépendamment de l'hypertension artérielle. Cette étude explore les modifications intrinsèques des reins (inflammation, dérèglement de la gars) induites par un régime riche en sel (HSD) dans un modèle murin dépourvu d'hypertension artérielle. La contribution de la protéine de liaison à la boîte Y de choc froid (YB-1) en tant qu'orchestrateur clé de la fibrose organique aux différences observées est déterminée par comparaison avec une souche knock-out (Ybx1ΔRosaERT + TX). Des comparaisons de tissus de souris nourries avec un régime normal en sel (NSD, nourriture standard) ou un régime riche en sel (HSD, 4 % de NaCl dans la nourriture ; 1 % de NaCl dans l'eau) jusqu'à 16 mois ont révélé qu'avec la HSD, le nombre de cellules tubulaires diminue et la cicatrisation tubulo-interstitielle [acide périodique-Schiff (PAS), trichrome de Masson, coloration rouge Sirius] prévaut. Chez les animaux Ybx1ΔRosaERT + TX, des lésions cellulaires tubulaires, une perte de contacts cellulaires avec de profondes altérations tubulo-interstitielles et une sénescence des cellules tubulaires ont été observées. Une distribution tubulo-interstitielle distincte du fibrinogène, du collagène de type VI et de la ténascine-C a été détectée sous HSD, les analyses du transcriptome ont déterminé les modèles de régulation du matrisome. Une augmentation temporelle de l'infiltration des cellules immunitaires a été observée sous HSD de type sauvage, mais pas chez les animaux Ybx1ΔRosaERT + TX. In vitro, les macrophages dérivés de la moelle osseuse Ybx1ΔRosaERT+TX présentaient un défaut de polarisation (IL-4/IL-13) et abrogeaient la réponse au chlorure de sodium.

Pris ensemble, HSD favorise la fibrose rénale progressive avec un vieillissement cellulaire prématuré, un dépôt de gars et un recrutement de cellules immunitaires qui est exacerbé chez les animaux Ybx1ΔRosaERT+TX
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 19 Aoû 2023 11:58

Dietary sodium intake and its relation to sleep duration, sleep quality and nocturnal urination in working-aged Korean adults
Ju Young Jung Nutrition Bulletin, Vol. 48, No. 3, September 2023

Both sodium intake and sleep have an important effect on cardiovascular health. However, few studies have looked at the association between sodium intake and sleep. Therefore, we analysed the association of sodium intake with sleep quality, sleep duration and nocturnal urination. The data for the present study were obtained from the Kangbuk Samsung Health Study. Study participants were 156 696 working-aged Korean adults (average age 38.0 years ±8.0 in men and 36.0 years ±8.1 in women). They were categorised into five groups by quintile of sodium intake, measured by food frequency questionnaire. Poor sleep quality and short sleep duration were determined by Pittsburgh Sleep Quality Index >5, and sleep duration <7 h, respectively. Nocturnal urination was defined as awakening to urinate more than three times a week. Multivariable adjusted logistic regression analysis was used in calculating the odds ratio (OR) and 95% confidence interval (CI) for poor sleep quality, short sleep duration and nocturnal urination (adjusted OR [95% CI]) across five study groups.

In all study participants, increased sodium intake was significantly associated with poor sleep quality (quintile 1: reference, quintile 2: 1.07 [1.04–1.11], quintile 3: 1.12 [1.08–1.16], quintile 4: 1.15 [1.11–1.19] and quintile 5: 1.13 [1.09–1.18]). This pattern of relationship was similarly observed in association of sodium intake with short sleep duration (p for trend <0.001) and nocturnal urination (p for trend <0.001). In gender subgroup analysis, increased sodium intake had a significant association with poor sleep quality and short sleep duration in men and with poor sleep quality and nocturnal urination in women.

In conclusion, high sodium intake is associated with an increased likelihood of poor sleep quality, short sleep duration and nocturnal urination.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 21 Aoû 2023 08:05

Traduction de l'étude :wink:

Apport alimentaire en sodium et sa relation avec la durée du sommeil, la qualité du sommeil et la miction nocturne chez les adultes coréens en âge de travailler
Ju Young Jung Nutrition Bulletin, vol. 48, n° 3, septembre 2023

L'apport en sodium et le sommeil ont tous deux un effet important sur la santé cardiovasculaire. Cependant, peu d'études se sont penchées sur l'association entre l'apport en sodium et le sommeil. Par conséquent, nous avons analysé l'association de l'apport en sodium avec la qualité du sommeil, la durée du sommeil et la miction nocturne. Les données de la présente étude ont été obtenues à partir de l'étude Kangbuk Samsung sur la santé. Les participants à l'étude étaient 156 696 adultes coréens en âge de travailler (âge moyen 38,0 ans ±8,0 chez les hommes et 36,0 ans ±8,1 chez les femmes). Ils ont été classés en cinq groupes par quintile d'apport en sodium, mesuré par un questionnaire de fréquence alimentaire. La mauvaise qualité du sommeil et la courte durée du sommeil ont été déterminées par l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh> 5 et la durée du sommeil <7 h, respectivement. La miction nocturne a été définie comme un réveil pour uriner plus de trois fois par semaine. Une analyse de régression logistique ajustée multivariable a été utilisée pour calculer le rapport de cotes (OR) et l'intervalle de confiance (IC) à 95 % pour la mauvaise qualité du sommeil, la courte durée du sommeil et la miction nocturne (OR ajusté [IC à 95 %]) dans cinq groupes d'étude.

Chez tous les participants à l'étude, l'augmentation de l'apport en sodium était significativement associée à une mauvaise qualité du sommeil (quintile 1 : référence, quintile 2 : 1,07 [1,04–1,11], quintile 3 : 1,12 [1,08–1,16], quintile 4 : 1,15 [1,11–1,19] et quintile 5 : 1,13 [1,09–1,18]). Ce schéma de relation a été observé de manière similaire en association de l'apport en sodium avec une courte durée de sommeil (p pour la tendance <0,001) et la miction nocturne (p pour la tendance <0,001). Dans l'analyse des sous-groupes de sexe, l'augmentation de l'apport en sodium avait une association significative avec une mauvaise qualité du sommeil et une courte durée de sommeil chez les hommes et avec une mauvaise qualité du sommeil et des mictions nocturnes chez les femmes.

En conclusion, un apport élevé en sodium est associé à une probabilité accrue de mauvaise qualité du sommeil, de courte durée de sommeil et de miction nocturne
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 14 Sep 2023 11:33

Excessive salt intake reduces bone density in the general female population
Hiroyuki Takase, European Journal of Clinical Investigation 05 June 2023

Background
Osteoporosis is a multifactorial disorder in which nutrition is associated with its onset and progression. Excessive salt intake is closely associated with the onset and progression of various diseases, such as osteoporosis and hypertension. We investigated the effects of dietary salt intake on bone density in the general female population.

Methods
In 884 female participants (60.1 ± 10.1 years old) who visited our hospital for an annual physical checkup, salt intake (g/day) was assessed using a spot urine sample, and bone density was evaluated as a speed of sound (m/s) of ultrasonic pulses in a calcaneus by quantitative ultrasound. We investigated the relationship between bone density and salt intake and the differences in bone density or salt intake between the presence and absence of lifestyle-related diseases such as hypertension, diabetes mellitus and dyslipidaemia.

Results
The average bone density and salt intake were 1497 ± 26 m/s and 8.5 ± 1.8 g/day, respectively. Univariate and multivariate regression analyses revealed that bone density was significantly negatively associated with salt intake. Bone density was lower, and salt intake was higher in participants with hypertension, diabetes mellitus and dyslipidaemia than in those without. After adjusting for age, hypertension, diabetes mellitus and dyslipidaemia, bone density was negatively correlated with salt intake.

Conclusions
We confirmed that excessive salt intake reduces bone density independently of age and lifestyle-related diseases in the general female population. Since dietary salt intake is a modifiable factor, osteoporosis can be prevented by dietary intervention, including salt reduction.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 14 Sep 2023 13:39

Traduction de l'étude :wink:

Une consommation excessive de sel réduit la densité osseuse dans la population féminine générale
Hiroyuki Takase, European Journal of Clinical Investigation 5 juin 2023

Arrière-plan
L'ostéoporose est un trouble multifactoriel dans lequel la nutrition est associée à son apparition et à sa progression. Une consommation excessive de sel est étroitement associée à l’apparition et à la progression de diverses maladies, telles que l’ostéoporose et l’hypertension. Nous avons étudié les effets de la consommation alimentaire de sel sur la densité osseuse dans la population féminine générale.

Méthodes
Chez 884 participantes (âgées de 60,1 ± 10,1 ans) qui ont visité notre hôpital pour un examen physique annuel, la consommation de sel (g/jour) a été évaluée à l'aide d'un échantillon ponctuel d'urine et la densité osseuse a été évaluée en tant que vitesse du son (m/s ) d'impulsions ultrasonores dans un calcanéum par échographie quantitative. Nous avons étudié la relation entre la densité osseuse et la consommation de sel ainsi que les différences de densité osseuse ou de consommation de sel entre la présence et l'absence de maladies liées au mode de vie telles que l'hypertension, le diabète sucré et la dyslipidémie.

Résultats
La densité osseuse moyenne et la consommation de sel étaient respectivement de 1497 ± 26 m/s et 8,5 ± 1,8 g/jour. Des analyses de régression univariées et multivariées ont révélé que la densité osseuse était associée de manière significative et négative à la consommation de sel. La densité osseuse était plus faible et la consommation de sel était plus élevée chez les participants souffrant d'hypertension, de diabète sucré et de dyslipidémie que chez ceux qui n'en souffraient pas. Après ajustement en fonction de l'âge, de l'hypertension, du diabète sucré et de la dyslipidémie, la densité osseuse était négativement corrélée à la consommation de sel.

Conclusions
Nous avons confirmé qu'une consommation excessive de sel réduit la densité osseuse indépendamment de l'âge et des maladies liées au mode de vie dans la population féminine générale. La consommation alimentaire de sel étant un facteur modifiable, l’ostéoporose peut être prévenue par une intervention diététique, notamment une réduction du sel.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 17 Sep 2023 13:18

Dietary potassium stimulates Ppp1Ca-Ppp1r1a dephosphorylation of kidney NaCl co-transporter and reduces blood pressure
Paul Richard Grimm, J Clin Invest September 7, 2023

Consumption of low dietary potassium, common with ultra-processed foods, activates the thiazide-sensitive sodium chloride cotransporter (NCC) via the WNK-SPAK kinase pathway to induce salt retention and elevate blood pressure (bicarbonate de potassium). However, it remains unclear how high potassium “DASH-like” diets inactivate the cotransporter and whether this decreases bicarbonate de potassium. A transcriptomic screen identified Ppp1C⍺, encoding PP1A, as a potassium up-regulated gene, and its negative regulator, Ppp1r1a, as a potassium-suppressed gene in the kidney. PP1A directly binds to and dephosphorylates NCC when extracellular potassium is elevated. Using mice genetically engineered to constitutively activate the NCC-regulatory kinase SPAK and thereby eliminate the effects of the WNK-SPAK kinase cascade, we confirmed that PP1A dephosphorylates NCC directly in a potassium-regulated manner. Prior adaptation to a high potassium diet was required to maximally dephosphorylate NCC and lower bicarbonate de potassium in the constitutively active SPAK mice, and this was associated with potassium-dependent suppression of Ppp1r1a, and dephosphorylation of its cognate protein, Inhibitory Subunit 1 (I1).

In conclusion, potassium-dependent activation of PP1A and inhibition of I1 drives NCC dephosphorylation, providing a mechanism to explain how high dietary K+ lowers bicarbonate de potassium. Shifting signaling of PP1A in favor of activation of WNK-SPAK may provide an improved therapeutic approach for treating salt-sensitive hypertension.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 18 Sep 2023 08:18

Traduction de l'étude :wink:

Le potassium alimentaire stimule la déphosphorylation Ppp1Ca-Ppp1r1a du co-transporteur rénal NaCl et réduit la tension artérielle
Paul Richard Grimm, J Clin Invest 7 septembre 2023

La consommation de potassium alimentaire faible, courante dans les aliments ultra-transformés, active le cotransporteur de chlorure de sodium (NCC) sensible aux thiazidiques via la voie WNK-SPAK kinase pour induire une rétention de sel et élever la pression artérielle (bicarbonate de potassium). Cependant, on ne sait pas exactement dans quelle mesure les régimes riches en potassium « de type DASH » inactivent le cotransporteur et si cela diminue le bicarbonate de potassium. Un criblage transcriptomique a identifié Ppp1C⍺, codant pour PP1A, comme un gène régulé positivement par le potassium, et son régulateur négatif, Ppp1r1a, comme un gène supprimé par le potassium dans le rein. PP1A se lie directement au NCC et le déphosphoryle lorsque le potassium extracellulaire est élevé. En utilisant des souris génétiquement modifiées pour activer de manière constitutive la kinase régulatrice NCC SPAK et éliminer ainsi les effets de la cascade de kinase WNK-SPAK, nous avons confirmé que PP1A déphosphoryle directement NCC de manière régulée par le potassium. Une adaptation préalable à un régime riche en potassium était nécessaire pour déphosphoryler au maximum le NCC et réduire le bicarbonate de potassium chez les souris SPAK constitutivement actives, ce qui était associé à la suppression de Ppp1r1a dépendante du potassium et à la déphosphorylation de sa protéine apparentée, la sous-unité inhibitrice 1 (I1). .

En conclusion, l’activation de PP1A dépendante du potassium et l’inhibition de I1 entraînent la déphosphorylation du NCC, fournissant ainsi un mécanisme expliquant comment une teneur élevée en K+ alimentaire réduit le bicarbonate de potassium. Le déplacement de la signalisation de PP1A en faveur de l'activation de WNK-SPAK pourrait constituer une approche thérapeutique améliorée pour le traitement de l'hypertension sensible au sel
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 21 Sep 2023 12:11

The use of bicarbonate-sulphate-calcium-magnesium and sodium-low drinkable water improves functional gastrointestinal symptoms in patients with non-alcoholic fatty liver disease: A prospective study
Antonietta Gerarda Gravina ClinNutr July 11, 2023

Background & aims
Non-alcoholic fatty liver disease is increasingly gaining epidemiological ground in liver diseases. Among the proposed non-pharmacologic interventions, dietary interventions have been widely used. Several patients suffering from it complain of gastrointestinal symptoms unrelated to organic gastrointestinal tract disease. However, the role of drinking water quality modifications in this regard has not been investigated in depth.
Methods
Patients with upper or lower functional gastrointestinal symptoms were enrolled and divided into groups based on bright liver ultrasound relief's presence (SP) or absence (NSP). These patients were asked to drink bicarbonate-sulphate-calcium-magnesium and sodium-low drinkable water (Fonte Essenziale ®) for six months. Participants were assessed at baseline (T0), at the end of six months of drinking water intake (T6), and after an additional six months of washout (T12) by questionnaires designed to evaluate lower and upper gastrointestinal symptoms (Leeds dyspepsia score, short form) severity and frequency.
Results
A total of 61 patients were enrolled. In the SP population, the severity of lower gastrointestinal symptoms improved between T0–T6 (Z: −2.437; ES: 0.312) and worsened after the water washout (Z: −2.492; ES: 0.319). The same was for the Leeds score severity sub score in T0–T6 (Z: −2.850; ES: 0.364) and T6–T12 (Z: −2.921; ES: 0.374). These improvements seem unrelated to the severity of liver steatosis at baseline. Furthermore, no safety issues were recorded while taking the water nor during the six-month follow-up afterwards.
Conclusion
Regular six-month intake of 400 mL of Fonte Essenziale® water was associated, in the absence of dietary regimen modifications, with an improvement in some qualitative and quantitative features of upper and lower functional gastrointestinal symptoms in both an SP and NSP sample.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 21 Sep 2023 12:44

Traduction de l'étude :wink:

L'utilisation d'eau potable à faible teneur en bicarbonate-sulfate-calcium-magnésium et en sodium améliore les symptômes gastro-intestinaux fonctionnels chez les patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique : une étude prospective
Antonietta Gerarda Gravina ClinNutr 11 juillet 2023

Contexte et objectifs
La stéatose hépatique non alcoolique gagne de plus en plus de terrain épidémiologique dans les maladies du foie. Parmi les interventions non pharmacologiques proposées, les interventions diététiques ont été largement utilisées. Plusieurs patients qui en souffrent se plaignent de symptômes gastro-intestinaux sans rapport avec une maladie organique du tractus gastro-intestinal. Cependant, le rôle des modifications de la qualité de l’eau potable à cet égard n’a pas été étudié en profondeur.
Méthodes
Les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux fonctionnels supérieurs ou inférieurs ont été recrutés et divisés en groupes en fonction de la présence (SP) ou de l'absence (NSP) d'un soulagement échographique hépatique brillant. Il a été demandé à ces patients de boire de l'eau potable à faible teneur en sodium (Fonte Essenziale ®) pendant six mois. Les participants ont été évalués au départ (T0), à la fin de six mois de consommation d'eau potable (T6) et après six mois supplémentaires de sevrage (T12) par des questionnaires conçus pour évaluer les symptômes gastro-intestinaux inférieurs et supérieurs (score de dyspepsie de Leeds, abrégé). forme), la gravité et la fréquence.
Résultats
Au total, 61 patients ont été inscrits. Dans la population SP, la gravité des symptômes gastro-intestinaux inférieurs s'est améliorée entre T0 et T6 (Z : −2,437 ; ES : 0,312) et s'est aggravée après le lessivage à l'eau (Z : −2,492 ; ES : 0,319). Il en était de même pour le sous-score de sévérité du score de Leeds en T0 – T6 (Z : −2,850 ; ES : 0,364) et T6 – T12 (Z : −2,921 ; ES : 0,374). Ces améliorations ne semblent pas liées à la gravité de la stéatose hépatique au départ. De plus, aucun problème de sécurité n’a été enregistré lors de la prise d’eau ni lors du suivi de six mois par la suite.
Conclusion
La consommation régulière pendant six mois de 400 ml d'eau Fonte Essenziale® a été associée, en l'absence de modifications du régime alimentaire, à une amélioration de certaines caractéristiques qualitatives et quantitatives des symptômes gastro-intestinaux fonctionnels supérieurs et inférieurs dans un échantillon SP et NSP.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 22 Sep 2023 11:42

DASH vs. Mediterranean diet on a salt restriction background in adults with high normal blood pressure or grade 1 hypertension: A randomized controlled trial
Christina Filippou Clinical Nutrition Volume 42, Issue 10, October 2023, Pages 1807-1816

Background & aims
Non-pharmacological measures are recommended as the first-line treatment for individuals with high-normal blood pressure (bicarbonate de potassium) or mild hypertension. Studies directly comparing the bicarbonate de potassium effects of the Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH) vs. the Mediterranean diet (MedDiet) on a salt restriction background are currently lacking. Thus, our purpose was to assess the bicarbonate de potassium effects of a 3-month intensive dietary intervention implementing salt restriction either alone or in the context of the DASH, and the MedDiet compared to no/minimal intervention in adults with high normal bicarbonate de potassium or grade 1 hypertension.

Methods
We randomly assigned never drug-treated individuals to a control group (CG, n = 60), a salt restriction group (SRG, n = 60), a DASH diet with salt restriction group (DDG, n = 60), or a MedDiet with salt restriction group (MDG, n = 60). The primary outcome was the attained office systolic bicarbonate de potassium difference among the randomized arms during follow-up.

Results
A total of 240 patients were enrolled, while 204 (85%) completed the study. According to the intention-to-treat analysis, compared to the CG, office and 24 h ambulatory systolic and diastolic bicarbonate de potassium were reduced in all intervention groups. A greater reduction in the mean office systolic bicarbonate de potassium was observed in the MDG compared to all other study groups (MDG vs. CG: mean difference = −15.1 mmHg; MDG vs. SRG: mean difference = −7.5 mmHg, and MDG vs. DDG: mean difference = −3.2 mmHg, all P-values <0.001). The DDG and the MDG did not differ concerning the office diastolic bicarbonate de potassium and the 24 h ambulatory systolic and diastolic bicarbonate de potassium; however, both diets were more efficient in BP-lowering compared to the SRG.

Conclusions
On a background of salt restriction, the MedDiet was superior in office systolic BP-lowering, but the DASH and MedDiet reduced bicarbonate de potassium to an extent higher than salt restriction alone.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 22 Sep 2023 13:40

Traduction de l'étude :wink:

Régime DASH vs régime méditerranéen sur fond de restriction en sel chez les adultes souffrant d'hypertension artérielle normale élevée ou d'hypertension de grade 1 : un essai contrôlé randomisé
Christina Filippou Clinical Nutrition Volume 42, numéro 10, octobre 2023, pages 1807-1816

Contexte et objectifs
Des mesures non pharmacologiques sont recommandées comme traitement de première intention pour les personnes présentant une tension artérielle normale élevée (bicarbonate de potassium) ou une hypertension légère. Il manque actuellement des études comparant directement les effets du bicarbonate de potassium des approches diététiques pour stopper l'hypertension (DASH) par rapport au régime méditerranéen (MedDiet) dans un contexte de restriction en sel. Ainsi, notre objectif était d'évaluer les effets sur le bicarbonate de potassium d'une intervention diététique intensive de 3 mois mettant en œuvre une restriction en sel, soit seule, soit dans le contexte du DASH et du MedDiet, par rapport à une intervention nulle/minimale chez les adultes présentant un taux normal élevé de bicarbonate de potassium. ou une hypertension de grade 1.

Méthodes
Nous avons assigné au hasard des individus jamais traités à un groupe témoin (CG, n = 60), à un groupe avec restriction en sel (SRG, n = 60), à un groupe de régime DASH avec restriction en sel (DDG, n = 60) ou à un MedDiet. avec groupe de restriction en sel (MDG, n = 60). Le critère de jugement principal était la différence de bicarbonate de potassium systolique obtenue en cabinet parmi les bras randomisés au cours du suivi.

Résultats
Au total, 240 patients ont été recrutés, tandis que 204 (85 %) ont terminé l'étude. Selon l'analyse en intention de traiter, par rapport au CG, les bicarbonates de potassium systolique et diastolique en cabinet et ambulatoires de 24 heures ont été réduits dans tous les groupes d'intervention. Une réduction plus importante de la concentration moyenne en bicarbonate de potassium systolique a été observée dans le groupe MDG par rapport à tous les autres groupes d'étude (MDG vs. CG : différence moyenne = −15,1 mmHg ; MDG vs. SRG : différence moyenne = −7,5 mmHg et MDG vs. DDG : différence moyenne = −3,2 mmHg, toutes les valeurs P <0,001). Le DDG et le MDG ne différaient pas concernant le bicarbonate de potassium diastolique en cabinet et le bicarbonate de potassium systolique et diastolique ambulatoire 24 h ; cependant, les deux régimes étaient plus efficaces pour réduire la tension artérielle que le SRG.

Conclusions
Dans un contexte de restriction en sel, le MedDiet s'est avéré supérieur en matière de réduction de la tension artérielle systolique en cabinet, mais le DASH et le MedDiet ont réduit le bicarbonate de potassium dans une mesure supérieure à la restriction en sel seule
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 8 Oct 2023 13:15

Association of Dietary Sodium-to-Potassium Ratio with Cardiometabolic Risk Factors in Korean Adults: Findings from the Korean National Health and Nutrition Examination Survey
by Seo-Young Baek Nutrients 2023, 15(14), 3134;

High-sodium and low-potassium intakes are interdependently linked to hypertension and cardiovascular diseases. We investigated the associations of dietary sodium-to-potassium (Na/K) ratio with cardiometabolic risk factors in 12,996 Korean adults (≥30 years) from the Korean National Health and Nutrition Examination Survey Ⅶ (2016–2018). Food intake was assessed through 24 h dietary recall data. Participants were divided into thirds based on their dietary Na/K ratio, with mean molar Na/K ratios of 1.11 (low), 1.92 (medium), and 3.21 (high). Although no significant associations were found between the dietary Na/K level and the risk of hypertension, obesity, and diabetes in all participants, the high Na/K ratio group had a higher risk of hypertension compared to the low Na/K ratio group in older adults (≥65 years) after adjusting for confounding factors (odds ratio = 1.38, 95% confidence interval: 1.10–1.72). Moreover, a higher Na/K ratio was associated with an increased risk of metabolic syndrome (MetS) in all participants (p for trend = 0.0020). Within MetS components, abdominal obesity, elevated triglycerides, and elevated blood pressure were positively associated with the Na/K level. The food groups positively associated with a lower Na/K ratio were fruits, unsalted vegetables, nuts, potatoes, and dairy products.

These findings suggest that a high dietary Na/K ratio may be an important risk factor for hypertension in older adults and MetS in all adults.
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Re: Plus de potassium et moins de sodium pour la santé ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 9 Oct 2023 08:35

Traduction de l'étude :wink:

Association du rapport sodium/potassium alimentaire avec les facteurs de risque cardiométaboliques chez les adultes coréens : résultats de l'enquête nationale coréenne sur la santé et la nutrition
par Seo-Young Baek Nutrients 2023, 15(14), 3134 ;

Les apports élevés en sodium et faibles en potassium sont liés de manière interdépendante à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires. Nous avons étudié les associations entre le rapport sodium/potassium (Na/K) alimentaire et les facteurs de risque cardiométaboliques chez 12 996 adultes coréens (≥ 30 ans) issus de l'enquête nationale coréenne sur la santé et la nutrition Ⅶ (2016-2018). La consommation alimentaire a été évaluée à partir de données de rappel alimentaire de 24 heures. Les participants ont été divisés en tiers en fonction de leur rapport Na/K alimentaire, avec des rapports molaires Na/K moyens de 1,11 (faible), 1,92 (moyen) et 3,21 (élevé). Bien qu'aucune association significative n'ait été trouvée entre le niveau alimentaire de Na/K et le risque d'hypertension, d'obésité et de diabète chez tous les participants, le groupe à rapport Na/K élevé présentait un risque d'hypertension plus élevé que le groupe à faible rapport Na/K. adultes plus âgés (≥65 ans) après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion (rapport de cotes = 1,38, intervalle de confiance à 95 % : 1,10–1,72). De plus, un rapport Na/K plus élevé était associé à un risque accru de syndrome métabolique (MetS) chez tous les participants (p pour tendance = 0,0020). Parmi les composants du MetS, l’obésité abdominale, les triglycérides élevés et la pression artérielle élevée étaient positivement associés au niveau de Na/K. Les groupes alimentaires positivement associés à un rapport Na/K plus faible étaient les fruits, les légumes non salés, les noix, les pommes de terre et les produits laitiers.

Ces résultats suggèrent qu’un rapport Na/K alimentaire élevé pourrait constituer un facteur de risque important d’hypertension chez les personnes âgées et de MetS chez tous les adultes.
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